vendredi 13 septembre 2013

Vivisection


 Si une image vous choque, alors indignez-vous de la réalité que cette image révèle et non de l'image elle-même.




Une pétition a été lancée pour l'abolir au niveau européen. Si vous le souhaitez vous pouvez signer ici: http://www.stopvivisection.eu/fr

Alors on pourra dire "ouaiiiis mais les pétitions en ligne ça sert à rien, toussah toussah", ouais mais ne rien faire et se taire ça sert à rien non plus, donc j'ai pris le parti de signer cette pétition.
Je préfère à la rigueur que vous me disiez "rien à foutre des animaux" plutôt que ça, au moins c'est dit!

A partir de là, faites ce que vous voulez, mais pour info, il reste 48 jours pour signer cette pétition si vous le voulez, et il manque encore 362 754 signatures pour que cette pétition soit utile et prise en compte.

Et un petit rappel par rapport à la vivisection, pourquoi n'est-elle pas nécessaire?
Pour répondre à cette question je vous engage à lire ce document: http://www.atra.info/?indice=90&lingua=fra
Dont voici quelques quotes:

D'abord une définition de ce qu'est la vivisection:

Le mot “vivisection” signifie littéralement «sectionner à vif», avec ou sans anesthésie. Dans la pratique, ceci comprend toutes les expériences faites sur les animaux vivants (homme compris), dans le but de connaître le fonctionnement de certains organes, étudier l’action des substances sur l’organisme, comprendre la transmission des maladies infectieuses, confirmer certains diagnostics. Celui qui s’adonne à l’expérimentation animale préfère souvent utiliser le terme moins sanglant d’ «expérimentation animale», car il ne vient pas à l’esprit, du moins dans l’immédiat, l’idée de torture et de violence qui se cache derrière cette pratique.

#1 : ça reviens cher à l'état ces conneries (entre autres)
La majorité des animaux ou des instruments utilisés pour la vivisection sont payés avec l’argent des contribuables, donné par les gouvernements aux instituts de recherche. Mais la vivisection est également financée par des fonds privés, des dons, et avec l’argent versé pour la recherche par les sociétés pharmaceutiques et autres multinationales.

#2 : la vivisection ne permet pas de conclusions utiles pour l'homme, car:
Un procédé qui provoque artificiellement une maladie chez l’animal sain n’est en aucun cas une garantie pour les êtres humains, car les réactions physiologiques varient énormément d’une espèce à l’autre et les maladies peuvent être très différentes de celles habituelles chez l’homme.La même constatation est valable pour les tests de toxicité: les diverses substances ont des effets différents sur les organismes selon les métabolismes et autres facteurs. Les réactions peuvent être totalement différentes ; mais pour savoir quel sera exactement l’effet sur l’être humain, il faut les tester sur ce dernier. Ceci rend toute expérience préliminaire sur l’animal inutile. La vivisection ne sert même pas à donner une indication de base, avant que les substances ne parviennent à l’être humain: la strychnine par exemple, poison violent pour l’homme et pour les chiens, est totalement inoffensive pour les cobayes, les singes et les volailles.

#3 - Les raisons pour lesquelles on use de la vivisection n'ont rien d'humanitaires... :
Pour des raisons économiques et légales. Cette façon de faire permet de commercialiser très facilement tout produit chimique facilitant ainsi les gains des maisons de produits pharmaceutiques. La loi oblige les fabricants à tester tous les nouveaux produits ou médicaments, mais elle permet aussi de commercialiser un produit qui serait nocif pour l’animal. L’expérimentation animale fournit ainsi un moyen facile (mais nuisible pour l’homme) de tutelle juridique pour les sociétés de produits pharmaceutiques. A titre d’exemple, à cause d’un produit ayant provoqué des tumeurs vaginales à tous les animaux testés, la Wellcome s’est justifiée de la manière suivante: «Ces tests, obligatoires pour l’obtention de l’autorisation de la vente du produit, ne permettent pas d’établir de parallèle avec l’homme». (AAVV, Le Provençal, 18/12/89).
Pour des motifs professionnels: grâce à l’expérimentation animale, on peut produire énormément depublications pour les revues scientifiques, et plus il y a d’articles publiés (même s’ils n’ont aucune valeur scientifique), plus la carrière du chercheur prospérera.
Par inertie: il est difficile de changer les mentalités des gens qui ont toujours cru que ceci était la seule façon de faire, surtout lorsqu’on imagine l’énorme chiffre d’affaires généré par le marché de la santé et de la cosmétique. Dans les universités, souvent, on pratique la vivisection car «ça c’est toujours fait»!

#4 - Réponses à des appréhensions compréhensibles en cas d'abolition de la vivisection:
Mais sans ce type de recherche nous perdrons beaucoup d’emplois!

Tel a été l’argument de l’industrie pharmaceutique à chaque fois que nous avons lancé une nouvelle initiative contre la vivisection : nous avons perdu, ils ont tout de même licencié! Les licenciements sont dus aux fusions des entreprises et à d’autres motifs économiques. Abolir la vivisection signifie par contre donner plus de possibilités à de nouvelles méthodes et signifie également offrir de nouvelles opportunités aux chercheurs qui pourront exploiter et approfondir leurs connaissances par des recherches et des échanges internationaux.
A l’étranger il existe également des mouvements importants contre la vivisection. Ils s’opposent aux laboratoires locaux et à ceux qui sont transférés de Suisse pour exploiter la main d’œuvre bon marché, indépendamment des animaux. La perte de la compétitivité sur le marché national n’est pas menacée s’il existe des occasions sérieuses, si l’on reste à l’avant-garde et si l’on abandonne ces méthodes archaïques et peu fiables.

Etre contre la vivisection signifie-t-il s’opposer aux produits pharmaceutiques/médicaments?

Être contre l’expérimentation animale signifie s’opposer à ce mode de tester les médicaments et de faire de la recherche dans tous les secteurs. Les choix thérapeutiques sont individuels, même s’il serait souhaitable éviter de financer ceux qui vivent de la souffrance des animaux. Il est important de s’informer sur les produits à boycotter, sur les thérapies naturelles et efficaces, ainsi que sur les médicaments indispensables à notre santé et ceux, qui eux, provoquent de graves effets secondaires.

Le mouvement antivivisectionniste voudrait-il faire arrêter la recherche médicale?

Non, bien au contraire !Nous souhaiterions la faire avancer et faire en sorte d’avoir des résultats toujours plus efficaces et applicables à l’homme. La recherche est absolument nécessaire pour le progrès scientifique et pour la médecine en particulier. Elle doit toutefois être effectuée avec des méthodes efficaces, qui ne nécessitent pas le sacrifice des animaux. La vivisection n’est pas seulement cruelle, elle est antiscientifique. Les antivivisectionnistes ne sont pas opposés à la recherche ni aux produits pharmaceutiques, ils s’élèvent contre ce mode de tester les produits pharmaceutiques et les substances chimiques et contre les médicaments inutiles et dangereux qui sont mis sur le marché même après avoir été testés sur des animaux.


Mais si l’expérimentation animale n’existait plus, faudrait-il pratiquer les expérimentations sur l’homme?

C’est faux! Etant donné que chaque espèce animale réagit d’une manière différente, les vivisecteurs sont obligés d’expérimenter sur l’homme toutes les substances testées sur les animaux. La situation actuelle est telle, que même si une substance tue tous les animaux sur lesquels elle a été testée, elle doit obligatoirement être également testée sur l’homme (volontaires sains, patients dans les hôpitaux, jeunes en quête de gain facile).
L’expérimentation sur l’homme doit être refusée pour des raisons d’éthique: seul le cynisme de celui qui est accoutumé à torturer les animaux peut admettre d’utiliser l’homme comme cobaye.
Il y a également des raisons scientifiques: par exemple, les tests sur les détenus ont donné des résultats différents par rapport à ceux effectués sur des citoyens libres. En fait, les conditions de vie influencent les résultats de l’expérience d’une manière déterminante.
La communauté scientifique internationale admet donc la NON validité des expérimentations sur les hommes s’ils vivent dans des conditions anormales (comme cela peut être le cas d’un détenu), mais reconnaît comme valable et obligatoire d’appliquer la loi pour l’utilisation d’animaux d’espèces différentes, qui souffrent de maladies différentes et qui vivent eux aussi dans les conditions artificielles des laboratoires.
La vraie recherche, outre les méthodes de substitution qui ne nécessitent pas l’utilisation d’animaux, est pratiquée grâce à l’étude des maladies humaines par le biais des instruments d’analyses modernes non invasifs ou grâce aux autopsies et biopsies.

#5 - L'expérimentation animale n'est absolument pas à l'origine de grandes avancées médico-pharmaceutiques:


Il suffit de consulter les statistiques des décès dus à des maladies qui, durant les dernières années, on fait l’objet de recherches ayant coûté des milliards aux contribuables et une hécatombe d’animaux. La vivisection n’a pas contribué à améliorer les conditions de santé, ni les connaissances concernant les produits alimentaires, ni à l’amélioration et la prolongation de la moyenne de vie, ni les possibilités de guérison de nombreuses maladies.
L’histoire de la médecine nous apprend que les progrès fondamentaux n’ont rien à voir avec l’expérimentation animale, car une substance peut donner des résultats différents, similaires ou identiques sur les animaux et sur les hommes (mais nous ne le saurons que par la suite) sans compter les coïncidences. L’exemple le plus flagrant est celui de la pénicilline: «C’est une chance que lors des premiers essais sur la toxicité nous avons utilisé des rats, car si nous n’avions utilisé que les cobayes habituels, nous aurions conclu que la pénicilline est toxique… » (déclaration de Sir Howard Florey, Prix Nobel, avec Fleming et Chain, sur la découverte de la pénicilline en 1953).

#6 - Il existe de nombreuses alternatives à la vivisection:

Plusieurs de ces méthodes sont plus économiques que la vivisection comme par exemple la culture de cellules (tissus et organes humains) in vitro. Dans ce cas, la matière première est obtenue sans frais dans les salles d’opérations du monde entier: il s’agit de tissus humains, résidus d’interventions chirurgicales ou de placenta post-partum; en lieu et place de les jeter ou de les incinérer, ils peuvent fournir d’excellents matériaux pour la recherche.
On peut également utiliser la simulation par ordinateur qui est en mesure de reproduire les réactions de l’organisme humain à des substances déterminées. Ou encore, l’épidémiologie, science qui étudie la fréquence et la distribution des maladies en les mettant en relation avec les styles de vie et l’environnement. Des études de ce type ont permis de reconnaître par exemple, la plupart des facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires, telles que l’hypertension artérielle, les méfaits de la fumée, la surcharge pondérale, l’hypercholestérolémie. Il existe également de nouvelles techniques permettant de substituer les tests sur les yeux des lapins par des larmes humaines et bien d’autres plus sophistiquées.

#7 - Ce qu'on peut faire à l'échelle du consommateur: 
Que pouvons-nous faire, concrètement ?

- Ne pas utiliser de produits testés sur les animaux.

[NB: attention, il faut prendre garde à la mention "produit fini non testé sur les animaux", cela signifie que les ingrédients de ce produit ont pu l'être. Plus en France depuis que les tests ingrédients et produits fini ont été interdit en Europe, ce qui n'est pas le cas ailleurs - comme en Chine par exemple; il arrive donc très fréquemment que les entreprises fassent tester leurs ingrédients ailleurs avant de les réimporter en France. Pour savoir quels sont les produits qui n'ont réellement pas été testés sur des animaux, des listes sont disponibles sur le net, tel que sur le site One Voice ou ICI, un site qui renvoie sur ces différentes listes. ]

- Choisir attentivement les destinataires de donations à des associations pour la recherche médicale. Dans de nombreux cas, une partie de l’argent versé permet de financer des expériences sur les animaux.
 - S’informer et informer.
Et bien sûr, vous pouvez signer la pétition. ;)

Voilà! Maintenant que vous savez tout, faites ce que bon vous semble. ^^

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