jeudi 25 avril 2013

Un oiseau bleu sifflait à ma fenêtre...



Je me suis laissé tenter par Twitter. Pas franchement par envie, mais par curiosité. Je ne peux pas prétendre ne pas aimer quelque chose que je ne connait pas.
Du coup, voici mon profil: https://twitter.com/KeaganTagada

Je ne sais pas vraiment ce que je vais en faire à part fliquer ma nièce qui dit "hello" à tout le monde sans vérifier à qui elle le dit...
Enfin, fliquer, je plaisante, je ne suis pas aussi vieux jeu et encombrante.
Enfin bref, c'était l'info inutile du jour.

Et sinon, pour parler de ma life, il n'y a rien de passionnant à raconter: mon frère à eu son permis, mon copain me manque, et ma sœur viens de rentrer de Valmeinier où elle a passé deux semaines.
Et sinon, je n'ai toujours pas fini le dessin qu'on m'a commandé. Mais là je suis chez Alva et j'ai oublié chez moi le support sur lequel je dois dessiner.
Je serais payée pour ça, alors faudrait peut-être que je m'y mette sérieusement. L'ennui c'est que j'ai peur de faire de la merde, et je n'ai qu'un essai.

Je me sens un peu lasse aujourd'hui, le ciel est gris, nous avons déploré la mort de quatre poissons rouges... Et mon copain me manque, lui qui est si loin.
Je sais c'est cucul, et ridicule, mais je ne peut pas empêcher ce genre de pensées venir et m'envahir.
Je n'aime pas parler de mes sentiments, j'évite la plupart du temps, parce que je me dis que c'est puéril, et pathétique ce genre de discour de midinette aveuglée par l'amour.

Du coup j'essaie de balayer ces pensées, de les enfouir très loin, en écoutant Cascadeur, ce qui n'est pas forcément le meilleur choix pour éviter la mélancolie..
Mais ces chants sont si doux et apaisants... Chaque mot est une caresse et chaque note résonne en moi comme si la musique voulais faire partie de moi.

Alors tout ceci faisant, je me trouve dans un état de mélancolie mêlée de lassitude, lourdes comme le poids d'un millier de mondes.
Chaque mouvement devient une lutte contre la pesanteur, et je suis là, sans bouger seulement à penser "où es-tu?'.

Je pense aussi à Marie, ma voisine et amie, qui va déménager à cause de sa maladie. Sa famille l'a convaincue de partir se terrer à la campagne, alors que tous ses amis sont ici.
J'ai imaginé son appartement vide, et mon coeur s'est trouvé vide à son tour.

Quand je la regardes, tout mes petits tracas me semblent si dérisoires... Sa souffrance dépasse de beaucoup toutes les miennes, et toutes celles de ces gens qui geignent à longueur de temps... Tout ça ne me semble plus important.
Les tracas passent sur moi sans s'attarder lorsque je la regarde, et je me dis "ç'aurait pu être pire".

Voilà. Ç'aurait pu être pire, alors j'évite de parler de mes mélancolies si futiles.

Voilà maintenant que j'écoute Jonsi, une petite merveille musicale là aussi. A vrai dire, les deux se ressemblent un peu, la même légèreté éthérique dans le chant et les notes.
Je vais alors me perdre dans ses notes, et clore ce topic par deux morceaux de ces deux artistes:




Je vous souhaite une bonne écoute.^^


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

.

.