Aujourd'hui, je vais vous parler du livre que je viens de finir hier soir:
Tout d'abord, un petit mot sur l'auteur
Camille Leboulanger est un auteur français âgé de 20 ans. (Vu la teneur de ce roman j'imaginais un auteur naviguant plus vers la trentaine voire début de la quarantaine, comme quoi, je me suis fait avoir par le préjugé selon lequel sagesse et âge sont intimement liés - ce livre est la preuve que tout ça c'est des conneries).
Il écrit depuis longtemps textes et poèmes, et a été publié une première fois pour la nouvelle "78 ans", parue dans le recueil Ceux qui nous veulent du bien , aux éditions La Volte, en 2010 à l'occasion d'un concours.
Enfin La Nuit est son premier roman, paru en aout 2011 aux éditions l'Atalante.
Enfin La Nuit
Enfin La Nuit est un petit roman (192 pages) qui part d'une idée simple: imaginer le comportement d'un homme et d'une femme face à une catastrophe inconnue.
En l’occurrence, dans ce roman une catastrophe (probablement d'origine humaine), provoque une réaction qui amène à un jour perpétuel. Le ciel devient jaune et très chaud, et la nuit ne tombe plus, voilée par ce ciel lumineux.
Comme le dit lui-même Camille Leboulanger, l'écriture de ce roman à été largement influencée par La Route de Cormac MacCarthy, chose qui frappe aux yeux quand on le lit. Bien qu'ils soient très différents dans le détail.
Pour rappel, j'avais écrit une critique sur le film adapté du roman de MacCarthy, où j'y disais déjà qu'il y avait un lien indéniable entre ces deux récits. A lire ici.
Enfin La Nuit, comme La Route, puise dans les codes du Road Movie sur fond de SF post-apocalyptique. Dans l'un comme dans l'autre il s'agit avant toute chose de se centrer sur l'humain et non sur la catastrophe elle-même.
Comme dans La Route, on ne sait quasiment rien de ce qui provoque la catastrophe, on ne peut qu'observer les comportements des gens, bien qu'il y ai des indices (un en l'occurrence) qui permettent de se faire une idée sur la question.
Exemple donné en guise de 4ème de couverture:
"Le ciel était embrasé. On avait bien donné des explications à la télévision, histoires de guerres, de catastrophes, d'ennemis, d'alliés. Des noms, d'autres, beaucoup de noms qui se croisaient sans grande cohérence entre eux. Alors, du coup, les gens étaient dans la rue, le regard plongé dans le feu du ciel. Le grand embrasement. Ravage. La nuit était plus claire que le plein jour. Les lampadaires devenaient inutiles. Le ciel s'était embrasé le 23 janvier, sur le coup de 22h30. Et si, sur le moment, personne ne comprenait vraiment ce qu'il se passait, il faudrait bien admettre, une semaine plus tard, que la nuit ne retomberai plus jamais."
Voilà tout ce qu'on sait de cet évènement initial, et on n'en saura jamais plus. Et on ne cherche au final pas à savoir, ce n'est pas important. Comme je le disais dans ma critique de La Route - et ça vaut aussi pour ce roman - la raison initiale s'est produite, c'est fait, inscrit dans l'histoire, et savoir le pourquoi et le comment n'a plus d'importance. Ce qui reste, c'est la survie, la façon dont dans cet environnement vont agir les survivants.
On peut se demander pourquoi un jour perpétuel à décimé les trois quarts de la population? C'est dit aussi très rapidement: entre vague de suicide, émeutes, et assassinats en chaine, beaucoup de gens sont morts à cause du ciel qui semblait annoncer la fin du monde.
Mais tout ça n'a pas réellement d'importance, les personnages sont des gens comme vous et moi, pas des scientifiques, pas des savants, juste des gens qui ont subit cet évènement et essaient de vivre avec.
Ces personnages, ils sont présentés en deux parties rendues distinctes par le style utilisé par l'auteur. Le roman s'ouvre à la première personne sur le personnage d'Etienne, un flic qui fait la rencontre de Sophie, peu de temps après l'embrasement du ciel.
Plus loin, l'auteur nous présente à la troisième personne le personnage de Thomas, dont on comprend très vite qu'il partage beaucoup de points communs avec Etienne, principalement leur fonction: policiers tous les deux.
Le second lien entre ces deux personnage tient en un prénom: Sophie. Thomas fait également la rencontre d'une Sophie - pas la Sophie que connait Etienne - une adolescente laissée abandonnée dans sa ferme par ses parents - morts tous les deux - avec qui il va prendre la route à dos de vélo.
S'ensuivra un récit de ce voyage sous le ciel embrasé, parsemé de rencontres qui influenceront la nature des personnages, leur rapport aux autres et au monde.
C'est un roman qui parle de l'humain, et de solitude. Comme je le disais plus haut, il fait preuve d'une grande sagesse, il nous amène à réfléchir sur nous, notre monde et notre société.
C'est le but que la Science Fiction avait au départ, parler du présent, de l'actualité sociale, économique, politique, ou écologique, parler des enjeux actuels, sous couvert d'un cadre futuriste et/ou exceptionnel.
Fareinheit 451 de Ray Bradbury, Le Monde des A de Von Vogt, ou bien Dune de Franck Herbert en sont des parfaits exemples.
En cela la Science Fiction se rapproche beaucoup du genre de la fable, qui permettait sous couvert d'un récit fantastique et surréaliste de critiquer la société contemporaine à l'auteur.
Ici, avec Enfin La Nuit, c'est ce que nous avons. J'y vois une critique d'un monde fait d'individualisme, de consommation et de possession.
Ce roman parle de trouver "de l'espace", une certaine forme de liberté loin des contraintes liées à la vie en société, loin des contraintes de propriété.
L'absence de nuit donne paradoxalement aux personnages une liberté qu'ils n'avaient pas jusqu'alors, c'est ce que parvient à comprendre Thomas.
"Je crois que j'ai compris quelque chose. Je crois qu'on étais tous malades de solitude, à cause des autres. On était malades des autres. Malades de trop, même si on ne se l'avouait pas. Malades faute d'espace. On avait besoin de respirer. De faire de la place pour pouvoir bouger. Pour pouvoir choisir son point de vue pour regarder la mer. Pour pouvoir choisir sa voiture, sa maison, sans qu'on nous demande un chèque, une carte bleue, un crédit. On n'en pouvait plus, et on ne le savait pas. Alors le ciel est devenu jaune. Et on a respiré un grand coup. [...] Toujours est-il qu'on s'est retrouvés seuls. Éparpillés. Et qu'on a eu de l'espace, et surtout du temps. Du temps pour faire des choses, pour ne rien faire, pour commencer, pour finir, pour commencer sans finir. Je suis sûr que, quelque part, il y a un homme qui écrit enfin le livre qu'il a toujours voulu écrire, peut-être après s'être débarrassé de sa femme et de ses enfants, que quelqu'un d'autre est enfin parti pour le voyage solitaire qu'il ou elle a toujours voulu faire et qu'il ou elle n'aurait jamais fait avant."
Ce qu'essaie à demi-mot de dire Thomas c'est qu'avant l'embrasement du ciel on n'avait pas le temps de se chercher, de se trouver, de se réaliser pleinement, pas plus qu'on n'en avait la liberté ni la place.
C'est un discours qui bien que légèrement naïf, est très intéressant à écouter, et à tourner dans sa tête, il nous force à l'introspection et à se demander: "est-ce que c'est vrai?", "est-ce que je suis pleinement moi-même?".
Personnellement, la réponse est négative, et je peux vous dire que ça amène une sacré prise de conscience. La nuance qu'il faut prendre avec ce discours c'est que même si on ne peut pas évoluer avec une totale liberté dans la société actuelle, on peut s'approcher au maximum de cet idéal.
Comme les deux extraits postés ici en témoignent, tout cela est dit avec un style sobre, épuré, simple, qui fait échos au discours prononcé tout au long du récit. Les idées et les émotions qu'écrit Camille Leboulanger sont exprimées avec suffisamment de simplicité pour qu'on puisse les comprendre pleinement et les assimiler, le message est clair, et l'émotion délivrée nous transperce de plein fouet.
Je ne veut pas vous spoiler l'histoire donc je ne parlerais pas explicitement des scènes qui me viennent en tête, mais sachez juste que ce roman est troublant, les personnages attachants, et l'émotion qu'il délivre est honnête, simple, et glaçante - il est émouvant, très émouvant.
Pour vous donner une idée, je note ce roman à 9/10.
Il souffre peut-être de quelques défauts, mais à dire vrai, je ne les ai pas vu, et surtout je m'en fiche, j'ai pris ce que ce roman avait de meilleur à donner, et dieu que c'est bon.
Vu que j'ai fait un grand GRAND ménage dans mes articles et libéllés, je m'en rappellais plus - ah ah sacré blogger - mais quand on republie des articles qu'on a mis temporairement en brouillon pour trier, il les republie à la suite.
Donc non, j'ai pas du tout publié initialement l'artcile précédent aujourd'hui mais y'a bien un an. Voilà.
Merci de votre attention!
Et donc voilà, j'ai fait un reclassage de mes articles (ce fut long CMB mais j'en suis venue à bout, enfin presque - de presque 100 libellés je suis passé à 12, sacré boulot! :o) ), donc voilà, vous pouvez trouver mes articles selon les thèmes suivants:
Je pense que comme ça c'est plutôt pas mal. Par contre dans La Minute Informative, vu qu'il y a plein de sous-sujets, principalement écolo/cause animale - féminisme / société - et sciences, j'hésite encore à les dispatcher.
Enfin pour l'instant on est bons, donc on verra ça plus tard.
Je sais un tee-shirt sur un tee-shirt, c'est conceptuel, bah oui, mais de deux choses l'une: d'une part le tee-shirt du dessous fait de la pioub pour le festival Infrac'tion (festival d'art performance de Sète), et de deux avec le débardeur seul.... ah ah, il pleut et il fait froid.
Est-ce que je vous ressors ma magnifique bannière auto-promo? :o) Allez oui:
Et par la même occasion j'ai commencé à réorganiser mes libellés et ai supprimé quelques vieux articles.
Le nettoyage est loin d'être fini, mais ça avance.
Voilà voilà, j'espère que comme ça ce sera plus clean pour moi. ^^
C'est un truc que ma nièce (13 ans, des envies de folies capillaires) s'est acheté avec ses sous, donc pour 3,99€.
Alors autant sur cheveux décolorés / colorés leurs produits en bombe sont déconseillés, principalement parce qu'il y a risque que le temporaire devienne permanent, autant leurs craies sont accessibles pour tout type de veuchs.
Elle se décline pour l'instant en deux couleurs: bleu et rose.
Ce qui est marrant c'est que selon la couleur de cheveux qu'on a à la base la couleur finale change du tout au tout. Sur moi, cela donne un bleu qui va du turquoise très vif au bleu ciel comme celui que l'on voir sur la craie.
Sur ma nièce, très brune, ça donne un bleu pétrole foncé magnifique, comme ceci:
Voici ma trogne:
Question application
Niveau facilité on a rarement vu mieux: on prend la craie et on la frotte sur les cheveux avec plus ou moins d'insistance selon la nuance de bleu qu'on souhaite obtenir.
Pour ma part j'ai choisi de faire un petit tie and dye en appuyant plus sur certaines mèches que d'autres pour donner un effet non-uniforme.
Important: dans cette phase on s'en fout plein les doigts, donc d'une part on peut fignoler les mèches en utilisant le bleu qui s'est déposé sur les doigts, et d'autre part ça implique qu'après l'application il est nécessaire de bien se laver les mains avec du savon.
Ensuite, une fois que c'est posé, ça ne tâche pas les fringues et ça tient jusqu'au prochain shampoing. Et joie moi qui craignait que mes cheveux décolorés apportent leur petit trolling au moment du shampoing, en fait, non ça part nickel et ça n'a pas du tout abimé mes cheveux.
Question de composition et d'éthique
On se doute d'emblée qu'un produit pour cheveux de l'enseigne Claire's ça va pas être du green bio éthique de toute façon.
Bon je rassure tous-tes qui se disent "dafuq ça veut dire quoi ce charabia": je sais pas non plus, mais j'ai Google, donc donnons nous la main pour un merveilleux voyage au pays du décryptage d'étiquette de produit cosmétique.
Je vous ai mis un lien sur chaque terme, donc clic clic pour avoir des définitions. Je découvre avec vous.
Je peux déjà vous dire une chose: je sais que le talc, le mica, le kaolin sont des minéraux, pour autant que je sache pour l'instant ça, ça pose pas de problème.
D'après ce que j'en ai lu, ce qui semble le plus problématique dans cette liste:
- Le stéarate de magnésium est un sel qui pose problème s'il est d'origine bovine et non végétale. A priori il n'est pas dangereux pour la santé mais selon sa source ça en fait un produit non vegan.Ici on a une chance sur deux, donc le mieux pour en avoir le coeur net est de contacter directement le fabriquant.
- La paraffine est un composant issu de la raffinerie du pétrole, donc autant dire que d'un point de vue écologique c'est pas top du tout.
Pour en savoir un peu plus sur les problèmes que pose la paraffine liquide dans les cosmétiques, je vous conseille de lire cet article.
Vous l'aurez compris c'est un très mauvais point, principalement lorsqu'elle est en contact avec la peau.
- Selon cet article en anglais, l'isopropyl myristate déssèche la peau, bouche les pores et peut faciliter la prolifération des bactéries et "encourager" l'acné. Donc pas bon pour la peau.
- Le cyclohexasiloxane n'est - selon ce site (en anglais) - pas dangereux pour l'humain mais pour la vie aquatique. Mais le fait est qu'il s'agit d'un silicone, donc caca d'un point de vue écologique.
- Idem pour le suivant, le cyclopentasiloxane, lui aussi étant un silicone.
Pour en savoir plus sur les silicones, lire cet article, ainsi que celui-ci.
Pour aller à l'essentiel: les silicones, et pour quoter l'article n°1 que je viens de vous linker: "Autant il n'y a pas de danger pour la peau, autant le risque pour l’environnement est très préoccupant", parce que la molécule incriminée met en moyenne 400 à 500 ans pour se dégrader du fait de sa stabilité.
-Le phénoxyéthanol est un allergène.
- Les parabenes: caca. : "En 2010, l'utilisation de parabènes porte à controverse en raison de leur capacité à activer les récepteurs des œstrogènes, induisant une possible action sur la fertilité et les tumeurs œstrogéno-dépendantes, comme le cancer du sein. Le 3mai2011, l'Assemblée nationale a adopté une proposition de loi interdisant l'utilisation du parabène en France1. Cette loi n'est actuellement (fin 2013) pas entrée en vigueur ; elle n'a pas été étudiée en première lecture par le sénat2." (wiki)
- Le trocopheryl acetate est une forme de vitamine E. A priori sans danger, il présente quand même des risques comme l'indique ce site (en anglais), notamment d'un point de vue cancérologique. Pour vous a faire courte: "A study at Tel Aviv University found that indiscriminate intake of vitamin E can cause more harm than good (source)" => "Une étude de l'Université de Tel Aviv à démontré que la consommation aveugle de vitamine E peut causer plus de désagrément que d'effets positifs."
Conclusion, d'un côté la paraffine, l'isopropyl myristate, le phénoxyéthanol, le trocopheryl acetate présentent un problème au niveau de la santé, d'un autre l'ensemble de ces composants sont surtout polluants.
Et si on considère que la boite est estampillée "made in China" on a aussi un gros problème d'un point de vue éthique humanitaire.
En
effet, autant il n’y a pas de danger pour la peau, autant le risque
pour l’environnement est très préoccupant. - See more at:
http://www.mycosmetik.fr/blog/2012/les-silicones%E2%80%A6-impossible-on-nous-aurait-menti/#sthash.jLuL5LSi.dpuf
En
effet, autant il n’y a pas de danger pour la peau, autant le risque
pour l’environnement est très préoccupant. - See more at:
http://www.mycosmetik.fr/blog/2012/les-silicones%E2%80%A6-impossible-on-nous-aurait-menti/#sthash.jLuL5LSi.dpuf
En
effet, autant il n’y a pas de danger pour la peau, autant le risque
pour l’environnement est très préoccupant. - See more at:
http://www.mycosmetik.fr/blog/2012/les-silicones%E2%80%A6-impossible-on-nous-aurait-menti/#sthash.jLuL5LSi.dpuf
Mon petit conseil pour limiter un peu les effets négatifs d'un point de vue santé, au-delà du fait de s'en passer, hein, ça va juste être d'éviter autant que possible le contact avec la peau, donc de ne pas en mettre sur le cuir chevelu et d'éventuellement porter des gants.
Sinon, se laver les mains systématiquement après l'application c'est déjà pas mal. Sauf si vous utilisez du savon qui contient aussi ces ingrédients donc bon, là à ce niveau je pense que changer de marque de cosmétiques c'est pas plus mal. :o)
Qu'en est-il d'un point de vue vegan
Comme je vous le disais, avec le stéarate de magnésium on a une chance sur deux qu'il soit d'origine bovine, donc pas vegan.
Comme cela n'est pas indiqué clairement le mieux reste de contacter l'entreprise qui vous donnera (ou pas) une réponse.
Comme c'est un petit peu un souci qui m'intéresse m'voyez, je m'en vais pour vous fouiner sur le net.
Et d'un point de vue vivisection?
Le premier pas est de scruter la boite et de tirer des conclusions d'après les conseils que nous donne le site Coalition Anti Vivisection France ici. A savoir:
Il faut néanmoins partir du principe que TOUS les produits du marché ont été testés sur des animaux
sauf ceux qui précisent clairement que ni le produit, ni les
ingrédients n'ont été testés sur les animaux ou qu'ils arborent un label
rigoureux (nous vous avons fait un petit descriptif des labels et logos pour éclaircir les malentendus).
(....)
"Formule" ou "produit" non testé: il se peut que les
"ingrédients" aient été sujets à des tests sur animaux! Depuis le 11
mars 2009, pour les cosmétiques, il est interdit de tester les
ingrédients ou le produit fini sur des animaux. (voir réglementations)
"Testé dermatologiquement": veut tout simplement
dire testé sur de la peau. Il n'est pas précisé si c'est de la peau
humaine ou animale. Beaucoup de marques jouent sur les termes pour
tromper le consommateur.
"Ingrédients": certains produits, dont des
cosmétiques, non testés sur les animaux peuvent contenir des
sous-produits animaux. Si vous voulez être 100% respectueux des animaux,
vérifiez que le produit est complètement Vegan!
"Bio": ne veut pas dire que le produit n'est pas
testé sur des animaux! Bio veut dire qu'un certain pourcentage des
ingrédients est issu de l'agriculture biologique. Même les vendeurs des
magasins Bio peuvent se tromper.
Dans le cas présent il se trouve que rien n'est indiqué. Premier mauvais indice.
Deuxième étape, checker les labels et les listes:
En cherchant sur le Label One Voice déjà, on s'aperçoit que Claire's n'est pas labellisé. C'est donc potentiellement une marque qui pour certains produits et à un certain moment de la fabrication de ses produits fait appel à la vivisection.
C'est que j'aurai bien aimé des précisions, quoi. :o)
Et quand on voit la question suivante (après avoir cliqué sur "partially, connard" (oui c'est de l'insulte gratuite, oui)):
Sachant que la réponse c'est grosso merdo "si y'a des ingrédients pas bon pour nous bah au moins comme ça on le sait" - - je me dis que c'est peut-être pas le meilleur site pour avoir une vraie réponse. Et qu'on se fout un peu de ma gueule aussi, ouais.
Donc, est-ce que Claire's teste ses ingrédients et/ou produits finis sur les animaux:
Voilà. :o)
Mais je vais partir du principe que les ingrédients le sont potentiellement même si le produit fini ne l'est pas. Surtout parce que le packaging ne précise absolument rien, pas même "testé sous contrôle dermatologique", la mention qu'on retrouve le plus souvent.
C'est pas très bon signe.
Et comme je n'aime pas ne pas savoir, je leur ai envoyé un mail dont voici le corps:
"Madame, monsieur,
Je vous sollicite aujourd'hui afin de répondre
à une question qui me traverse l'esprit. J'ai fais l'acquisition du
produit "Hair Chalk" (code produit 20042, couleur bleu, lot numéro
DR140381). Il n'est précisé nulle part si ce produit à fait l'objet de
tests de quelque sorte que ce soit.
Aussi j'aurai aimé avoir
plus de précision concernant ce point: vos produits - celui-ci en
l’occurrence - sont-ils testés sur les animaux?
En l'attente d'une réponse de votre part, je vous prie d'agréer mes sincères salutations.
Mlle Gauvain."
J'attends leur réponse qui arrivera sous deux jours ouvrés, je viendrais éditer cet article plus tard.
(Je vous suggère de vous aussi les mailer pour leur tirer les vers du nez).
En attendant:
Conclusion
Le hair chalk, c'est un truc assez fun, et surtout sympa si comme moi on n'ose pas trop sauter le pas vers une coloration permanente. Ca permet de se faire une idée de quelle couleur nous va ou ne nous va pas, avant éventuellement de se décider.
Pour les plus jeunes, comme ma nièce, ça leur donne un moyen de jouer avec leur veuchs (comme nous du temps des mascaras pour cheveux) sans que ça n'abime leurs cheveux et sans que leurs parents ne s'arrachent les leurs.
Par contre, il convient de bien choisir le produit qu'on utilise, et en l’occurrence, les craies de chez Claire's même si leur résultat est satisfaisant d'un point de vue pratique, leur composition et les mystères qui entourent leur fabrication en font des produits à éviter.
Et pour finir: je me plait grave avec les pointes bleues, et du coup je suis bien tentée de passer au permanent. Mais j'aimerai aussi tester le rose avant. ^^
Avez-vous déjà testé les craies pour cheveux? Qu'en pensoiyez vous?
En fait trop pas, je veux juste pour parler du dernier film que j'ai vu.
Ça s’appelle l'art du teasing choupette.
Bref. Hier j'ai maté Max Payne et il se trouve qu'aujourd'hui en m'auto-posant des questions sur Ask (en répondant aux questions automatique, ce qui sensiblement revient au même quand on y réfléchis bien), j'ai eu à répondre à la question "quel est le dernier film que tu as vu? l'as-tu aimé".
Et donc je me suis dit que tant qu'à faire j'allais vous le présenter ici aussi (qui a dit copié collé? :o) - sérieusement, je vous fais une version corrigée et un poil plus travaillée, promis)
Mais d'abord:
Venez me poser des questions sur Ask.fm, vous verrez c'est sympa, on est bien, toussah:
Et donc, pour en revenir à nos moutons; hier j'ai regardé:
Alors bien sûr j'ai maté beaucoup de films avant celui-ci, vraiment beaucoup alors pourquoi vous parler de celui-là?
Déjà parce que c'est le dernier que j'ai vu, et parce que Max Payne et moi, "we have a past", comme on dit.
J'ai joué au jeu quand j'étais encore jeune et boutonneuse chez ma best friend. ✿
Je me souviens avoir expérimenté mon premier jeu dual shock avec celui-là, la maniabilité due aux sticks analogiques était toute nouvelle pour moi, on peut dire que j'ai bien ramé avant de pouvoir me la péter à faire des drifts de personnages comme ça pouf, finger in the noise.
Puis ce jeu, ce jeu, c'est un polar sombre et halluciné qui valait franchement le détour.
Donc quand on avait annoncé la sortie du film, j'étais fortement intriguée. Je me suis pas jetée dessus parce que j'en ai pas eu l'occasion, mais si j'avais pu je pense que je serai allé le voir en salle, juste parce que Max Payne, bordel.
Puis avec le temps, je l'ai laissé de côté, l'intérêt est un peu retombé et hier soir j'ai décidé de enfin voir ce film.
Trailer VO
Donc, m'a-t-il plu?
(c'est là qu'un peu de c/c entre en jeu)
Oui et non.
Oui parce que esthétiquement il était plutôt bon, la
bande son aussi, Wahlberg en Max Payne: not bad at all; le scénario
aussi malgré des erreurs un peu grossières (genre si tu vois pas venir
gros comme une maison qui a tué la femme et le fils de Max Payne je
m’inquiéterais quand même un peu, le dénouement est un cliché souvent
repris dans ce genre d'histoire, ici on le voit venir de loin).
En
tant que film tout seul: ouais. En tant qu'adaptation de jeu vidéo:
beaucoup moins.
Il manque des trucs importants comme par exemple les cauchemars que fait Max Payne tout au long du jeu.
Je
me rappelle d'une scène du jeu qui m'avait beaucoup marqué (c'était un
niveau assez difficile en plus), où Payne doit suivre un labyrinthe fait
de traces de sang dans un espace noir, visiblement sans limite, pour
rejoindre la chambre de son fils, sur fond de bébé et femme qui pleure.
On devait faire avancer Payne sur cette trace de sang sans le faire dévier, sinon il tombait dans le vide et mourrait.
(cf image - le titre du niveau était "A cold day in hell - prologue")
Transposé au film c'est la séquence flash back quand il retourne chez lui, je crois.
Je
me doute bien que faire ça en film c'est pas possible, mais j'aurai du
moins aimé retrouver cette tension hallucinatoire qu'il y a dans cette
scène, le temps qui s'étire, le côté foutrement glauque que donne la
bande son, avec la musique d'enfant qui arrive vers la fin.
(petit aparté, le morceau Dead Bodies Everywere de Korn me rappelle beaucoup cette scène, quand je l'écoute je vois ce niveau).
Juste cette scène aurait pu donner une séquence juste géniale. Pour voir la scène:
Ça avait de la gueule, quand même. Et on comprend bien que entre le jeu
et le film y'a tout un monde quand même, et c'est dommage.
Et
les séquences bullet time. C'était une petite révolution dans le jeu
et ça permettait de se rendre compte de la rapidité du personnage dans
les moment où l'adré monte. Dans le film il n'y qu'une scène en bullet time, pas mal en soi, mais ça laisse un arrière gout de frustration
quand on a connu le jeu.
Bon tant pis
pour ça.
Mais le plus décevant je crois quand on connait le jeu, c'est
de se rendre compte que de l'histoire originelle on n'en a gardé que
l'histoire d'un flic dépressif qui veut venger la mort de sa famille.
De base, ça raconte tellement plus.
Donc
en conclusion: oui je l'ai apprécié en tant que film tout seul, mais en
ayant joué au jeu et donc en connaissant bien l'univers d'origine, je
suis restée sur ma faim.
Pour parler juste du film
Comme je disais c'est un film que j'ai quand même réussi à apprécier en tant que film et non en tant qu'adaptation d'un jeu vidéo.
Pourquoi?
Comme je le disais dans l'intro de ma réponse, mon tout premier bon point revient à l'esthétique (visuelle et sonore) du film.
Exemple: la musique qui passe dans le club au début, j'ayme bieng.
Au delà du fait que plus de bullet time mode et de gunfights pour bien rendre hommage au jeu ça aurait peut-être donné une autre dimension esthétique au film, reste qu'ici on trouve de bonnes choses. Et des moins bien aussi.
J'aime assez l'omniprésence de l'obscurité qui en soit est ce qu'on attend un peu d'un film "roman noir". En tout cas c'est pour moi ce choix graphique va de pair avec une ambiance sombre et avec le personnage de Payne.
On est d'accord, c'est pas non plus l'idée du siècle, c'est au final assez attendu et on aurai aimé que ça parte un peu plus loin, comme le suggérait l'affiche. Parti pris plus poussé et mieux exploité dans Sin City, par exemple.
Mais bon, comme on dit, ça fait le boulot.
Le mauvais point dans l'esthétique de ce film ça va être les scènes en flashback sous Photophiltre. Je crois qu'esthétiquement c'est le truc le plus honteux de ce film, tellement que j'ai trouvé aucune image sur Google pour l'illustrer. :o)
En second point, les acteurs:
Sans être exceptionnels ils sont quand même bien à l'aise dans leurs pompes, et ça nous donne de bonnes choses. Mark Wahlberg, outre la ressemblance physique qu'il a avec le personnage, s'avère être plutôt crédible, jusqu'à un certain point.
Je trouve qu'il manque juste un peu de sensibilitay pour donner un personnage réellement complexe et attachant.J'ai eu un peu trop l'impression de voir une armure, un bloc mu essentiellement par sa haine. Mais de base Max Pane n'est pas que ça.
Le scénario, sans parler de l'adaptation, est objectivement assez pauvre: un flic perds sa femme et son fils, le dossier atterri aux affaires classées. Max Payne continue d'enquêter, jusqu'à ce qu'un nouvel homicide aux caractéristiques proches de celles du meurtre de sa famille vienne y apporter de nouveaux indices
Le dénouement est téléphoné, on sent venir le twist de la mort qui tue, "ah! mais en fait c'était toi, salaud!".
Malgré ça je trouve que ça fonctionne quand même bien, dans le sens où je me suis prise au jeu, j'ai suivi le fil, et n'ai pas franchement porté trop d'attention sur les défauts.
J'ai juste buté sur les scènes pleines de pathos inutile que sont les "est-ce le paradis?". Sous un filtre orange / flou dégueulasse on nous montre la chambre d'enfant dans laquelle sont morts la femme et l'enfant de Max. Il y atterri lorsqu'il est à deux doigts de mourir, mais sa femme toute pimpante lui dit "pas maintenant", et tout conciliant qu'il est, il obéi et ne meurt pas.
Bah si c'est que ça, l'immortalité m'appartient, les gars.
Et comme si une seule fois c'était pas déjà se foutre un peu beaucoup de notre gueule, en fait elle revient une deuxième fois.
Bon. Vous l'aurez compris, beaucoup de défauts et de poncifs dans la trame scénaristique, mais le tout passe au final pas trop mal, après ça va dépendre de la capacité du spectateur à se dire "je m'en bats les ronds", je me suis laissé porter parce que j'ai vu ce film pour ce qu'il est en fait: un divertissement.
Il casse pas des briques mais on ne s'ennuie pas trop trop.
Pour aller plus loin, je vous conseille de jouer au jeu (je plaisante), de lire ces critiques que j'ai trouvé pertinentes:
... Je suis tentée de faire un truc mais j'hésite.
Je voudrait nettoyer un peu mon blog, parce qu'y'a quand même presque 250 articles et ça fait un p'tit peu beaucoup.
Alors du coup j'hésite, je me demande si je garde ici juste mes topics reflexions / malife / infos et je bouge mes articles créas / cuisine / DIY ailleurs, dans un autre blog, parce que ça me ferait chier de les supprimer, et je me dis que je peux en faire d'autres blogs plus ciblés.
Et d'un autre côté, la flemme, et je me sens pas trop trop de gérer 15 mille blogs.
[interlude: ma mère vient de m'appeller sur mon tel - on est dans le même appart présentement hein - pour tester son niou abonnement free mobile en me demandant de la rappeller alors que je lui ai dit déjà une bonne trentaine de fois que non, je peux pas j'ai pas de crédit. :o)
Bref. :o) Et du coup elle s'est appelée avec le fixe. :o) /cay ma maman chérie. <3]
Et donc j'en étais où moi?
Ouais donc voilà comme d'hab' quand un choix se pose à moi: argh. Que faire que faire que faire. Que faire?
Je sais pas. Et sinon dans le même genre j'ai une amie qui m'a conseillé de poster mon cv chez Claire's de Sète parce qu'ils cherchent des vendeuses sétoises et qu'elle serait prete à appuyer ma candidature.
C'est trop choupi, et génial, mais ça m'angoisse à mort sachant que si y'a une chose en laquelle j'ai pas des masses confiances c'est en moi et en mon cv bien tristounet question expérience.
Donc voilà, je tourne en rond dans ma tête en me disant que je devrais essayer, j'ai rien a perdre, mais que si jamais mon amie appuie ma candidature et qu'au final je suis pas à la hauteur ça la fout mal pour elle comme pour moi.
Donc voilà voilà, UFC Que Choisir, tu voudrais pas v'nir m'aider un peu a choisir justement? JE FAIS QUOIIIIII!!!!!
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MàJ du 6 juin 2014
Voilà donc, ce soir, pile je trouve le courage d'y aller (j'étais avec ma nièce, donc en suivant vos conseil j'ai profité d'une sortie sans but pour passer chez Claire's), je m'introduit, tout bien... "Je vais prendre votre CV. Vous avez apporté une lettre de motivation?"
✿ HUGE FACEPALM ✿
Le pire étant que j'y ai pensé puis qu'au dernier moment j'ai oublié. Bon. La dame m'a dit de revenir avec une lettre de motiv'. Ca m'a tellement décomposé que j'ai bredouillé un "bah puisqu'on est là on va regarder" avant de me coller contre un rayon, derrière un présentoir, dos à la caissé, j'ai bloqué dessus pendant cinq bonnes minutes.
Comme un Sims attardé, qui squatte contre un mur et qui bouge plus, ouais. Si seulement j'avais pas la flemme de trouver un gif pour illustrer ça.
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wait for it
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↑ me ↑
"Cette craie rose pour les cheveux est tout à fait fascinante."
Avec à côté ma nièce qui me regardait sans trop comprendre pourquoi je perchais sur le rayons des colorations temporaires. :o)
(en parlant de ça j'ai des mèches bleues turquoise grâce à ce truc là)
Donc bon bref, dans cet état là vous vous doutez bien que j'y suis pas retourné dans la soirée, j'irai d'main. Avec une lettre de motivation, tout à fait. :o)
MàJ du 7/06/2014:
Ayait c'est fait, j'y suis retournée, avec CV ET lettre de motiv', j'ai plus qu'à m'en remettre à Madame la Patience. ^^
Je suis contente de moi en tout cas, et merci à tous-tes de m'avoir poussé un peu à pas me mettre en mode lapin effrayé.^^ ♥
... Ca va pas du tout ensemble.
Je vais pas trop m'attarder sur ce sujet aujourd'hui (en fait si un peu mais shhhht :o) ), je voulais juste partager une publication, initialement partagée par Alva Howl → ICI ←
Je voudrais revenir un peu sur deux trois commentaires.
Même "remis dans le contexte" c'est pas très reluisant tout ça, monsieur. Surtout si cette remise en contexte est "ça se passe aux US".
Rappel des faits:
Eliott Roger à commis 6 meurtres avant de se donner la mort, il a laissé derrière lui une longue diatribe et des vidéos You Tube exposant sa haine des femmes. S'ensuit un flood de témoignages de femmes sous le hashtag #YesAllWomen pour dénoncer sexisme, rape culture et misogynie dont elles sont victimes.
→ http://www.slate.fr/monde/87771/pourquoi-les-hommes-ont-tant-de-mal-reperer-la-misogynie
C'est de la misogynie pure. Mais vous savez quoi? Ça se passe aux US. Selon l'auteur de ce commentaire ça explique tout, visiblement. "Chez nous, ça se passe pas comme ça".
Je vais t'apprendre un truc: la misogynie ne connais pas de frontières, elle existe partout, dans ton pays également.
Mais quand bien même en effet la misogynie n'existerait qu'au pays diabolique que sont les États-Unis (oui parce qu'on sait tous très bien que les E-U c'est le pays de toutes les pires saloperies du monde, peuplé uniquement d'infinis connards. Je sais pas si tu te rend compte, mais, hey, ça aussi ça s'appelle de la xénophobie.), ça ne justifie rien. Ça ne signifie pas que la misogynie est moins grave.
Le "despotisme féminin". Laisse moi tourner ça un peu sur ma langue histoire d'en bien sentir le goût. Juste pour être sure.
Je m'en vais te rappeler que le féminisme est une lutte qui vise à instaurer une égalité homme/femme d'un point de vue social.
Nous n'avons aucun intérêt à tomber dans la misandrie. Pourtant, dès qu'on ose élever un peu la voix contre l'oppression que subissent les femmes, c'est l'argument qui revient systématiquement: "les féministes n'aiment pas les hommes", ou le fameux "tous des salauds".
Alors figure-toi qu'on sait très bien que tous les hommes ne sont pas misogynes, il y a même des hommes féministes, tséquoi, et on le sait très bien.
En te renseignant un peu tu saurais que les combats féministes ne sont pas là pour renverser "le pouvoir" mais pour rééquilibrer les inégalités qui - scoop - aujourd'hui majoritairement ont les femmes pour victimes.
D'où le nom "féminisme", d'ailleurs.
Pour toi, une femme qui demande a être respectée en tant que femme et qui demande à être ne pas être traitée de façon inférieure aux hommes est du despotisme. Ça en dit long sur toi. Ça en dit surtout long sur le fait que tu ne sais pas ce que veut dire le mot "despotisme".
Petit rappel:
Le
despotisme est une forme de gouvernement où l'autorité est exercée par
un individu qui règne avec un pouvoir politique absolu, et de manière
abusive au regard des lois. ...
Cette phrase a elle-seule t'indique que tu ne sais pas utiliser ce mot a bon escient. Parce que tu l'utilise pour dire que les femmes en Suède forcent les hommes à pisser assis.
C'est vrai c'est un projet de loi en Suède, qui existe pour de vrai, mais en tapant les mots clés sur Google on apprend deux choses.
La première: que ce texte n'est pas une loi, mais une "résolution". Transposé à ce que l'on connait en France, ça revient à dire qu'il y a une loi qui nous oblige à manger cinq fruits et légumes par jour. Ce n'est pas une loi mais une recommandation sanitaire.
Deuxièmement, que ce texte a été écrit par - tiens toi bien - un homme, du nom de Viggo Hansen. Donc passons pour le despotisme féminin.
Je ne m'étendrais pas ici sur les questions de genre, mais vu le niveau je doute que tu ait pris ça en compte, j'imagine que pour toi il y a d'un côté les femmes et de l'autre les hommes.
Par despotisme féminin, je suppose que tu parle du sexe féminin et non du genre.
Tu sera donc surpris de constater que cet "article de loi" qui n'en est pas un n'est pas le fait d'un quelconque despotisme féminin.
Enfin arrive la question des vikings.
Tout d'abord, doit-on rappeler que la Suède n'est pas nécessairement le pays des vikings? La Suède était dans l'antiquité un pays germanique. Les vikings ne sont pas un peuple mais un groupe social. Cela désigne une caste de commerçants, explorateurs et pillards.
Par conséquent les vikings ne sont pas la Suède pas plus que les suédois (ou scandinaves) ne sont tous des vikings.
D'autre part, parlons un peu des vikings et des femmes. S'il est vrai que la société viking était "viriliste" et patriarcale, n'en reste pas moins que les femmes des vikings avaient leur importance.
Considérée comme souveraine innan stokks hýbýli (« enceinte sacrée du domicile »), elle assurait le bon fonctionnement de la ferme et la pérennité des traditions, de l'éducation des enfants.
Et il arrivait que les femmes (parfois avec les enfants) participent aux expéditions.
Voilà pour la place de la femme viking, qu'en est-il de la femme étrangère?
Déjà en remettant les choses en contexte, puisque tu aimes bien ça, les mises en contexte, il faut savoir que l'Histoire des Vikings à largement été déformée par les ecclésiastiques qui les dépeignaient comme des brutes sanguinaires, violentes.
Or on sait après de nombreux travaux de recherche que la réalité est très loin de ce stéréotype véhiculé par des personnes qui voyaient le paganisme d'un très mauvais œil.
Donc tu sais quoi? Les vikings ne violaient pas les femmes des villages pillés. Pas plus qu'ils ne les massacraient, réellement. Les vikings sont avant tout des explorateurs et des commerçants. Pas des plus pacifistes il est vrai, mais admettons que commercer en tuant tout le monde ce n'est pas très malin.
Ils savaient user de la violence de façon stratégique pour intimider, mais en tant que commerçants, et bien... ils commerçaient.
On passera très vite sur le fait que tu parles des viols perpétrés par les vikings comme étant "virils" et plus dignes que les suédois "forcés de pisser assis", qui selon ce que tu sous-entend est indigne du mâle, qui est une posture féminine donc "tapette".
Y'a tellement de choses méprisables dans ta conclusion, je ne suis pas sure d'avoir le temps de tout dire.
Commentaire suivant.
Bonjour Mehdi. Tu commence ton "man tears" en demandant "tout le monde veut l'égalité?". Ce a quoi je te répond: oui, personne ne veut subir le joug de quelqu'un d'autre, le propre de l'humain est de vouloir la liberté et l'égalité. Tu sais quoi? C'est même la base des droits de l'homme (de l'humain, donc de la femme):
"Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit."
Donc oui, nous voulons l'égalité. Oui oui, les femmes aussi, c'est dingue, hein.
Tu "demandes le droit d'être enceinte". "J'aime" la façon dont ici tu parles d'égalité physique quand on demande une égalité sociale.
Nos différences physique et physiologiques ne conditionnent pas - ou du moins ne devraient pas - nos différences sociales.
Tu ne peux pas tomber enceint, je ne peux pas pisser debout (encore que... :o) ), cela devrait-il justifier qu'à responsabilité égale au sein d'une entreprise une femme gagne un salaire inférieure à celui d'un homme?
Cela devrait-il légitimer le fait qu'une femme subisse la misogynie au quotidien?
Je te suggère de regarder cette vidéo pour comprendre en quoi les hommes sont socialement privilégiés par rapport au femmes:
Pourquoi vouloir l'égalité? Parce que c'est notre droit fondamental. Parce qu'une femme ne devrait pas avoir à subir dans une société patriarcale une position d'infériorité dans laquelle elle est dévaluée, intimidée, humiliée.
Les hommes ont dans cette société patriarcale des privilèges avérés. Comme il y a un temps les pauvres se sont rebellés contre les privilièges des riches, comme un jour les noirs se sont rebellés contre les privilèges des blancs, les femmes se rebellent contre les privilèges des hommes. Parce que c'est notre putain de droit fondamental d'être humain de ne pas vouloir être "en dessous" mais à égalité.
Non nous ne sommes pas pareils, tu as une bite, j'ai une chatte, mais tout deux avons droit au respect.
Tu nous dit "esclaves de clivages de merde", je ne m'étendrais pas plus qu'en posant cette question: qui a créé ces clivages?
Ta phrase est un putain de non-sens, qui semble posée là pour faire genre. Mais dans le fond elle ne dit rien, et n'est pas adaptée au débat. Je ne m'y attarderais pas plus parce que ça à autant de fraicheur que la congo-lexicalisation d'Eddie Malou.
"Quoi qu'il arrive nous ne pourrons rien changer au niveau mondial".
Bel optimisme, j'aurai aimé te voir dire ça aux gens qui actually ont changé le monde, le plus simplement du monde, en parlant, en se rebellant et en se battant.
Bien sûr qu'on peut changer le monde, bien sûr qu'on peut ramener la femme à une place d'égale à égal.
"A moins que tous les peuples se soulèvent pour défendre une cause commune".
Pourquoi parler de "peuples"? O_o La femme n'est pas un peuple.
Admettons que tu aies voulu dire "catégorie de personnes". Le féminisme c'est quoi à ton avis? Quel est son action?
Il se soulève pour défendre une cause commune.
Et ouais...
Tu es clairement anti-féministe mais tu parle de combat commun, de "nous", n'aurai-tu pas l'impression de soulever là une grosse incohérence? A en croire ce que tu dis plus tôt il n'y a pas de "nous".
Tu demandes de quel droit "nous les femmes" pourrions demander l'égalité mais tu conclue en disant que "nous" n'y pouvons rien?!
Cette remarque en plus d'être un parfait exemple de mansplainning (à lire aussi) est l'expression de ton mépris pour la cause féministe. Pour toi tellement insignifiante que de toute façon, on ne peut rien y changer.
Tellement ridicule que, autant ne rien faire.
Ah ah. Je lole très fort en dedans. T'es juste en train de nous dire qu'en tant qu'homme tu considère que les femmes voulant être respectées, c'est juste un combat perdu d'avance. Vu la bêtise machiste que reflète ton commentaire je serai presque encline à le penser aussi. Mais j'ai aussi de l'espoir et de la fierté, et surtout je sais que je n'ai pas à être inférieure à toi parce que je suis une femme et toi un homme.
Tu n'imagine pas ce qu'on peut changer avec du respect, de l'espoir, des convictions et du self-esteem.
Heureusement qu'il y a aussi des hommes qui considèrent que nous, femmes, avons aussi des droits: http://feminismes.net/
Un dernier commentaire:
Alors alors: "arrêtez de nous casser les burnes avec l'égalité des sexes! On n'est pas égaux, que ce soit devant la loi ou dans les faits".
Comment te dire. THAT'S THE POINT, MAN.
Non, on n'est pas égaux, certainement pas. Et ce n'est pas normal. D'où le fait que nous demandions l'égalité à laquelle nous avons naturellement droit. (cf plus haut)
Deuxième point: les féministes ne sont pas les femen même si les femen sont des féministes, tu comprend la différence? Parce qu'il n'y a pas UN féminisme mais DES féminismes.
Donc non, désolée de te décevoir mais quand je milite pour mes droits je n'exhibe pas mes parties intimes.
Le pire dans ta phrase restant que tu parles de ça en disant "vous parlez du viol mais". Je te ferai bien un topo sur la culture du viol et le slut-shamming, mais je vais laisser parler d'autres qui l'ont mieux expliqué que moi:
T'es en train de nous dire "si une femen se fait violer faudra pas v'nir demander pourquoi".
Scoop: Montrer ses seins n'est pas un appel au viol. Et ça ne le légitime pas. RIEN ne légitime une agression sexuelle.
"Vous vous plaignez des inégalités de salaire. Mais qui paie le restau (...)"
Et bien figure-toi que nous aussi des fois on aime bien faire péter la carte bleue pour se faire plaisir et faire plaisir aux autres. Que c'est limite soulant quand on nous donne systématiquement du "c'est moi l'homme, c'est moi qui gère les dépenses, petite femme sans le sou."
La galanterie est une forme de sexisme dès lors qu'il ne s'agit plus d'être uniquement poli mais d'agir différemment avec une femme quand on est un homme.
Non mec, je veux pas que tu paies la note au resto, je gagne moi-même des sous pour ça, tu sais, je suis capable de payer une tournée à mes potes si j'en ai envie.
"Qui fait le bricolage"
Moi, asshole. Je te signale tout de même que les femmes bricolent et bougent des meubles aussi tséquoi.
"Venez pas me faire croire que la vaisselle et le linge soient encore des domaines de femmes".
Le simple fait que tu aies choisi cet exemple démontre que dans l'imaginaire collectif, c'est le cas. Si tu n'en est pas sûr je te suggère de revoir les publicités concernées par ces domaines: toutes mettant en scène des femmes.
Ose me dire que le domaine merveilleux de la lessive et de la vaisselle n'est plus vu comme féminin.
Et si tu n'es pas encore certain que la publicité est encore vraiment sexiste, je te conseille de lire ce top des pub sexistes de 2013 (par Tout à l'Ego). Oui oui, pas 1950, 2013.
Et même que je te conseille la rubrique Décryptage de Pubs de ce blog. Je pense que tu peux y apprendre des trucs sympatoches.
"On a des traditions mysogines mais ça marche dans les deux sens".
Man Tears
Blague à part et avec tout mon sérieux, non, ça ne marche pas exactement dans les deux sens du moment que factuellement un homme à plus de privilèges qu'une femme aujourd'hui.
Alors certes, je ne dis pas que la misandrie n'existe pas ni... quoi? Oh. Misandrie c'est la haine des hommes, c'est l'inverse de la misogynie. De rien. Donc je disais quoi? Ah oui, je ne dis pas que la misandrie n'existe pas ni que les hommes ne subissent pas une pression sociale également. Mais là où le bat blesse c'est que dans les faits, on a plus d'avantages en société à être homme, ne me dis pas le contraire.
Et c'est pour ça qu'on parle de féminisme et non d'anti-sexisme.
"Rapellez vous que (blabla) y'a 100 ans" putain quand même quoi merde.
Alors je vais t'apprendre un truc (encore): une bataille gagnée de signifie pas qu'on gagne une guerre, on ne fait pas la même connerie qu'Oberyn, on ne crie pas victoire avant d'être safe.
SPOILERS
Et de ce fait, ce n'est parce qu'il y a 100 ans (et des brouettes) on n'avait même pas le droit de vote, qu'on doit aujourd'hui se contenter de ça et accepter d'avoir un salaire inférieur de 30% par rapport à celui d'un homme pour le même poste, d'être traitées comme des objets qui ne vivent que pour le bon plaisir de ces messieurs.
Donc on devrait laisser là où c'est le sexisme, la culture du viol, le slut-shamming, le prude-shamming, le harcèlement de rue, les inégalités salariales, ET puisque c'était le sujet de base de la publication: la misogynie qui à conduit un homme à commettre des meurtres, juste parce que y'a cent ans c'était pire!
T'imagine pas à quel point j'enjoye grave ma freedom quand un mec me mets la main au cul ou me traite de salope, juste comme ça, parce que j'ai le malheur de pas avoir une paire de couilles.
Je l'enjoye à mort!
Et j'aimerai vraiment te voir transposer ce discours à d'autres combat, comme le racisme. Pourquoi une"personne de couleur" (le beige clair n'étant pas vraiment une couleur, n'est-ce pas. /ironie) devrait se plaindre de se faire jeter une banane sur la tronche quand il y a encore pas si longtemps il aurait pu être esclave?
le port d'une arme, d'éléments d'arme et munitions des catégories A et B (sauf cas prévus ci-dessous),
le transport sans motif légitime d'une arme, éléments d'arme et munitions de la catégorie B,
le port et le transport sans motif légitime d'une arme, éléments d'arme et munitions des catégories C et D.
Dans le cas où une autorisation est accordée, une arme de catégorie
B, C ou D doit être transportée de manière à ne pas être immédiatement
utilisable
soit en recourant à un dispositif technique,
soit en démontant une de ses pièces de sécurité.
Le port d'arme est interdit. Je veux pas être à ta place si un flic te voit carrer un flingue dans le cul de quelqu'un. :o)
D'autant qu'il y a des moyens plus intelligents (et légaux) de se défendre.
Ouais alors après on va s'arrêter deux minutes sur le victime-shamming, parce que je suis désolée mais malgré toute ma bonne volonté si je me fait agresser par un voire plusieurs mec, avec la forme physique inexistante que je me traine je fais pas la maline. Et comme je l'avais abordé dans un autre article, on n'est pas à blâmer pour ça. Certes on aurait pu se défendre, on aurai pu être baraquées, avoir du répondant, être courageuses, etc, mais si il y a des femmes qui en sont capables il y en a d'autres qui ne le sont pas, et, je le rappelle: la victime n'est jamais responsable.
C'est beau de dire "défendez-vous" mais on n'en est pas toutes capables, et il n'y a rien de grave là-dedans.
Qui plus est,
le fait de parler des inégalités, des violences, et tout ce qui
s'ensuit ça ne veut pas dire "se plaindre". C'est aussi un moyen de se
défendre que de dénoncer. Bien sûr que si, mesdames et messieurs: plaignez-vous! Ouvrez votre gueule! Dénoncez le sexisme dont vous êtes les victimes, plus on en parle plus ce comportement devient une honte, mieux il est combattu.
Aujourd'hui les moyens de "se plaindre" ne manquent pas. Internet pour ça permet de briser le silence, même si en contrepartie on trouve aussi un sexisme débridé par la liberté d'expression que nous offrent les réseaux sociaux. Il y aura aussi les associations, la gendarmerie, ou simplement vos proches.
Mais surtout, homme ou femme, que vous soyez victime de violence physique ou morale, surtout: plaignez-vous.
Ne laissez pas des gens comme cette personne vous dire que vous auriez dû vous défendre tout(e) seul(e).
Dans tous les cas, quelque soit votre sexe, votre genre, votre race, votre religion, votre n'importe quoi:
Victimes d'injustices & de discrimination: osez en parler! Ca ne voudra pas dire que vous vous plaignez pour chouiner. ;)