mercredi 11 mars 2015

Mansplaining, whitesplaining, cisplaining, et autres -splaining

Aujourd'hui j'ai envie de vous parler de ça, parce que c'est quelque chose auquel on se confronte quasi systématiquement lorsqu'on s'engage dans une lutte, quelle qu'elle soit.
Mais avant toute chose pour comprendre ce qu'est le -splaining et en quoi c'est un problème il faut revenir sur un point essentiel: le rapport oppressé/oppressant, ou dominé/dominant.

Qu'on parle de féminisme, d'anti-racisme, de lutte LGBT ou tout autre lutte, à la base il y a ce rapport là, il y a les dominants - ceux qui créent ou profitent d'une inégalité sociale -, et les dominés - ceux qui en sont victime. D'où la nécessité et l'existence de ces luttes.
Par exemple quand on parle de féminisme: les femmes sont les dominées/oppressées, les hommes sont les dominants.

(nb: screenshot non trafiqué)

Le -splaining - où le fait pour un.e dominant.e de vouloir expliquer à un.e militante comment mener son combat, lui "expliquer", selon la traduction littérale, vient de ceci que souvent, pensant bien faire, le.la dominant.e ne sait pas "checker ses privilèges", et prendre conscience de sa place dans le rapport dominant/dominé d'une inégalité sociale.



Cela peut prendre la forme de "tu devrais/ ne devrais pas faire/dire cela" / "je pense que"; par exemple une personne cis-hétéro qui dirait à une personne LGBT+ - pansexuelle par exemple - "tu ne devrais pas baser ton identité sur ce mot, je pense que pansexuel est un mot qui ne veut pas dire grand chose". Ou un exemple de mansplaining "je pense que vous les féministes vous devriez vous inquiéter plus des femmes au Moyen-Orient que de choses comme le mot "mademoiselle" dans les formulaires parce que c'est plus important".

[Nb: les exemples que je donne sont des choses que j'ai réellement lues ou entendues, je ne les invente pas.]

Récemment je lisais les tweets de personnes afroféministes qui décrivaient ce comportement d'hommes racisés disant "tu ne devrais pas te lisser les cheveux car tu renie ton identité" (grosso modo).C'est un exemple pertinent de -splaining.

(exemple de whitesplaining)


En quoi c'est un problème? Eh bien tout simplement parce que les personnes prétendant conseiller et savoir ne font pas partie des dominé.e.s, qui subissent une oppression, ils n'ont pas les moyens de comprendre de façon intrinsèque ce que cela implique.
Ce n'est pas de leur ressort d'expliquer. Dans le cadre du féminisme par exemple, un homme ne subit pas les inégalités hommes/femmes, il en est profiteur (qu'il en ait conscience ou non), et il ne peut pas savoir avec certitude ce que c'est que d'être victime du sexisme, il n'a donc pas à expliquer à une femme comment elle doit se défendre contre l'inégalité dont elle est victime.

Et toute la bonne volonté du monde - vouloir soutenir -  n'empêche pas ce fait simple: ce n'est pas au dominant d'expliquer à une personne victime d'une inégalité ce qu'iel devrait faire, ou dire, et comment mener son combat contre cette inégalité.
C'est une question basique d'humilité: savoir à quel moment se taire et écouter.



Pour soutenir quelqu'un dans son combat, en tant que dominant, il y a quatre choses que l'on peut - doit - se permettre: checker ses privilèges (prendre conscience de sa place dans l'inégalité dont il est question), écouter, apprendre et transmettre.
Écouter sans juger, avec humilité, sans y apposer sa propre vision des choses. Transmettre de la même façon, c'est à dire sans parler au nom des autres mais en exposant avec humilité les problématiques d'une lutte fidèlement, telle qu'elle nous a été transmise.

 Avec vous je vais checker mes privilèges, me positionner:
Je suis une femme, je suis issue de la classe ouvrière, je suis blanche, je suis cisgenre, je suis pansexuelle, je suis physiquement valide et neuro-atypique, .
Partant de là: mon statut de blanche / cis / physiquement valide, me définit comme dominante par rapport aux personnes racisées, queergender et invalides - j'ai intrinsèquement des privilèges.
En aucune façon je n'ai le droit de parler au nom des personnes victimes d'un système duquel je profite, mon rôle est d'écouter et de soutenir avec humilité.
Assumer sa place dans un système inégalitaire est essentiel.



Pour vous donner un exemple simple de comment on peut profiter intrinsèquement d'une inégalité prenons par exemple ce qu'il se passe par rapport à un système basé sur l'exclusion de personnes racisées.
Pour un poste convoité dans une entreprise, en tant que blanche mes chances d'obtenir ce poste sont plus grandes qu'une personne racisée ayant les même compétences que moi. Que je sois moi-même anti-raciste n'y change rien.
Ce n'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres.

L'importance de savoir se situer et prendre conscience de comment on profite d'un système inégalitaire c'est que la suite logique c'est qu'on comprend qu'on n'a pas le droit de parler au nom des personnes qui en sont les victimes. Elles seules sont à même de comprendre ce qu'elles subissent et comment mener leur combat.



Sans celà, on s'expose aussi au "not all". Not all men, not all white people, not all cis... et ainsi de suite. Ce qui signifie "on est pas tous comme ça".
Par exemple le "not all men". Dire à une femme qui pointe du doigt une inégalité sexiste "on est pas tous comme ça" est inapproprié pour la simple raison  que déjà on le sait, et que même si individuellement vous n'alimentez pas un système sexiste de façon explicite, vous en profitez de par votre statut social et c'est votre statut social qui est responsable des inégalités contre lesquelles on se bat.



Pour en revenir aux personnes racisées, si au cours d'une conversation je m'insinue en disant "je ne suis pas comme ça", il y a de forte chances qu'on me remette à ma place, à raison.



Ce qu'il y a de beau dans ce comic strip c'est que quelque soit la lutte dont on parle, ça fonctionne de cette façon.


Alors conclusion: 

Checke tes privilèges, écoute, apprend, transmet, et n'essaie pas d'expliquer sa lutte à quelqu'un qui subit une oppression et se bat contre elle.

Rien n'est plus simple à mettre en pratique que l'humilité.

Liens

- Splaining, définition - Geek Feminism Wikia (en anglais)
- Afroféminisme par Mrs. Roots
- "But not all white people are like that" - Stfu Assholes - Tumblr (en anglais)
- Bingo féministe et Mansplaining - Genre!
- Hashtag "cisplaining" sur Twitter
Je vous conseille par ailleurs très fortement de chercher les hashtags des différents mot-clés utilisés pour trouver des choses pertinentes.
- The problem with privilège explaining - Every Day Feminism

NB: j'ai beaucoup de mal à trouver des articles en français pour cette liste de liens, aussi si vous avez des articles pertinents à proposer, n'hésitez pas un seul instant à me les poster en commentaire. ;)



vendredi 13 février 2015

La mystification de la "première fois" et autres clichés

Hier, j'ai regardé une vidéo qui m'a désespérée pour le discours oppressif qu'il présente, à base de slut-shaming, d'hétérocentrisme, de cis-centrisme, et j'en passe, et à base du plus gros cliché de toute l'histoire de la sexualité: la "première fois".

Le thème de cette vidéo "débat" (rappelons en passant qu'un débat ça ne veux pas dire donner son point de vue en méprisant et n'évoquant pas à un seul moment un avis contraire. Quand on prétend faire une vidéo qui présente un débat et une synthèse des diverses opinions présentées... on le fait. Développer ton unique point de vue n'est PAS un débat - pour rappel: débat, définition). Le thème de cette vidéo est donc "faire sa première fois avec un ami".


Notez que le titre que vous voyez sur la miniature "faire sa première fois avec un ami vers 13/14 ans" n'est pas le même que le titre donné en description qui est "faire sa première fois avec un ami? WTF", déjà niveau incohérence et mépris ça se pose là.

Je tiens avant toute chose à dire que ce qui me choque dans cette vidéo n'est pas le fait qu'on puisse penser que coucher avec un ami n'est pas idéal, mais les "arguments" présentés.

Les arguments sont ceux-là:

• Premièrement, selon cette vidéaste, coucher avec un ami, c'est coucher sans sentiments, c'est comme coucher avec un inconnu / un voisin / 35 gars, c'est être "une salope", elle ne "se respecte pas".
• La première fois est trop importante pour être négligée (en couchant avec un ami, donc), elle doit selon elle être faite avec "le bon".
• 13/14 c'est trop jeune, selon elle



Alors pour commencer, si pour cette personne un ami est l'égal affectif d'un inconnu, je ne peux que la plaindre sincèrement.
Un ami par définition est quelqu'un qu'on aime, en qui l'on a confiance, qui est très loin d'être un inconnu. Choisir de coucher avec un ami, ce n'est pas coucher avec le premier venu, c'est faire le choix conscient et consenti d'expérimenter le sexe avec quelqu'un en qui on a confiance.
D'aucun témoignerons que décider de coucher pour la première fois avec un ami, quand les deux sont conscients de leurs actes et consentants, est plus sain que de subir une première fois avec quelqu'un - qu'on aime peut-être - mais avec qui il n'y a pas de respect voire pas de consentement.
Car le consentement et le respect sont les données indispensables, pas l'âge, le "statut relationnel" des deux personnes ou la présence ou non de sentiments amoureux.





Je vais enchainer d'ailleurs immédiatement sur l'aromantisme. Car il est un fait qui est que nombre de personnes sont aromantiques ou grey-romantiques. Et cela n'en fait pas des salopes ou des baisodromes.
Pourquoi? Parce qu'une personne - homme ou femme [LéaChou semble ne parler que de la première fois d'une fille avec un partenaire masculin, je développe en quoi ça me pose problème question sexisme et hétérocentrisme ou ça ira?] - ne se manque pas de respect en s'épanouissant dans des relations sexuelles non romantiques, bien au contraire, elles respectent leur identité, leur moi. 
Certaines personnes - quelque soit leur âge et leur expérience - s'épanouissent dans l'absence de sentiments de type amoureux.



Un acte sexuel consenti mais sans sentiment amoureux peut s'avérer plus sain qu'un acte sexuel non consenti - du tout ou partiellement - alors qu'on est amoureux de la personne avec qui l'on couche.
Parce que le romantisme n'est pas une protection, ce n'est pas une valeur sure d'un rapport sexuel "réussi".
Pour extrapoler un peu je vais évoquer la notion de violences conjugales, qui illustre très bien ce fait: on peut s'aimer, mais ne pas se respecter. De nombreuses personnes victimes ou coupables de violences aiment sincèrement leur partenaire, cela ne signifie pas qu'elles se respectent. 
Je ne dis pas que l'amour n'est pas important, mais simplement que dans certains cas cela ne suffit pas à poser les bases d'une relation saine, ce n'est qu'une donnée parmi d'autres.

Je vous conseille la lecture de cet article pour en savoir plus sur l'aromantisme: FAQ Aromantisme - Aséxualité.s

Ce que fais LéaChou ici s'appelle du slut-shaming. Et quand on s'adresse à des jeunes en questionnement, qui ont des doutes, qui peut-être se découvrent, c'est grave. Parce que - et c'est ironique quand on considère qu'elle parle de respect et de ne pas s'insulter en début de vidéo - dire qu'une personne qui préfère le sexe sans relation de type amoureuse est une pute, c'est insulter ces jeunes en leur faisant croire qu'il est anormal de ne pas être romantique.
L'amorantisme n'est PAS anormal, ce n'est PAS être une trainée qui ne se respecte pas.


"Parce que si nous voulons croire que nous respectons les femmes, cela ne peut pas seulement être 'je respecte seulement les femmes qui ont une sexualité identique à la mienne'. Parce qu'alors, vous êtes basiquement en train de dire 'tu dois obtenir mon respect en faisant l'amour de la façon dont je pense que tu le devrais'" - Lacy Green

Et non, ce n'est pas du respect que de mépriser les personnes qui ne pensent pas la même chose que toi et n'agissent pas de la même façon que toi.

Ensuite, "13/14 ans est trop jeune". Non. Parce qu'a cet âge là tu peux avoir plus de maturité qu'un.e adulte. Parce qu'a cet âge là tu es capable de comprendre ce qu'est le sexe, l'amour, les relations humaines. Tu es capable à 13/14 ans de comprendre que le sexe - qu'il implique du romantisme ou non - se doit d'être basé sur du respect et le consentement. Ils sont capables de comprendre si on prend la peine d'en discuter avec eux sans tabou ni jugement qu'il n'y a rien de "mauvais" dans une relation sexuelle tant qu'ils sont certains d'en avoir envie. Ils sont aussi capables de comprendre que de ne pas en avoir envie, c'est aussi normal que d'en avoir envie, qu'ils ont le droit de dire non comme de dire oui. Qu'il n'est pas anormal d'être attiré sexuellement par quelqu'un pour qui l'on ne ressent pas d'attirance amoureuse, et vice versa.
Ils sont capables de comprendre que c'est à eux de décider de ce qu'ils ont envie de faire ou non avec leur propre corps.
Ils sont capables de comprendre qu'il n'y a pas de mauvaise ou de bonne façon d'aimer, que seuls comptent le respect, le consentement mutuel et la prudence (le fait de se protéger par un moyen de contraception sûr).

Slut-shaming and why it's wrong

Pour finir, parlons un peu du mythe de la première fois.
En insinuant que la première fois doit être un moment magique, exceptionnel, ou que sais-je, on impose une pression énorme. La peur de mal faire, de l'échec, rend cet acte angoissant.



Une première fois peut mal se passer. Elle peut aussi se passer, ni bien ni mal. Et il n'y a rien de honteux à cela.
Et en quoi la première fois est-elle plus importante que les fois suivantes? Elles sont toutes également importantes (ou in-importantes).
Une première fois n'a pas a être vécue comme un test de réussite, parce qu'immanquablement, quand on idéalise trop quelque chose la déception de ne pas avoir été "parfait" est d'autant plus cuisante.



Je vais pour illustrer mon propos vous parler brièvement de ma première fois. Je l'ai idéalisée quand j'étais jeune, parce qu'on m'a imposée cette vision de "la première fois romantique et exceptionnellement importante". Mais l'occasion ne s'est jamais présentée quand j'étais adolescente, je n'ai eu mon premier 'vrai' petit ami et mon premier rapport sexuel il y a trois ans, j'avais 23 ans (j'en ai 26).
Entre l'idéalisation dans mon adolescence et ce moment il y a eu une très longue période, au bout de laquelle j'ai finit par m'en foutre. Sexe ou pas, amour ou pas, ça m'étais égal.
Ma première fois s'est passé comme toutes les fois suivantes, sans idéalisation, sans mystification. Et la vérité c'est que ça n'a pas rendu cette relation moins intense et vraie.
Et ce qui me fait rire avec tout ça c'est que mon ex était avant cela mon ami, et qu'aujourd'hui, il est toujours mon ami.
J'ai eu ma première fois à 23 ans avec l'un de mes meilleurs amis, et vous savez quoi? C'était bien. Parce qu'on se respecte, parce qu'on s'aime - peu importe que cela fut par amitié ou par amour - et parce que nous étions parfaitement consentants.

La première fois, pour certain.e.s ça pourra être merveilleux, pour d'autres non. Pour certains les suivantes pourront être meilleures que la première, ou simplement tout aussi bien.
La première fois n'a pas nécessairement à être la plus belle, la plus merveilleuse, la plus tout ce que tu veux. Ca peut être insipide ou juste bien, et il n'y a rien de mal à cela.



En commentaire sous la vidéo LéaChou parle de "ruiner son amitié" en couchant avec un.e ami.e.

 *me reading your nonsense *

Une relation sexuelle n'entache pas une amitié si cette amitié est sincère et que le rapport sexuel a été consenti et basé sur le respect du fait qu'elle n'impliquerait pas de sentiment amoureux ni de relation de couple.
Parce que je le répète, qu'on ait 13 ans ou qu'on soit adulte: on n'est pas stupides. On est capables de comprendre. De se comprendre.

Je suis restée amie avec mon ex, en quoi suis-je une exception? En quoi cela parait-il si invraisemblable? En quoi une relation sexuelle et/ou une relation romantique brise obligatoirement une amitié?

Je vais pas m'attarder sur l'idéalisation du "vrai beau grand amour", et "le bon", si ce n'est pour dire que c'est tout aussi stupide.




Un moment donné dans sa vidéo Léa dit "qu'après on ait un sexfriend je m'en fout mais pour une première fois non". En quoi est-ce différent? Pourquoi pour une première fois ça veut dire ne pas se respecter alors que pour les suivantes, non?
C'est un non sens. Une très grosse incohérence. Et encore une fois cela part du principe que les fois suivantes sont moins importantes que la première fois, or ce n'est pas le cas. Soit selon le raisonnement présenté, le sexe sans sentiments amoureux est une mauvaise chose, dans tous les cas, quelque soit l'âge ou le fait que ce soit ou non la première fois, soit ce n'est pas une mauvaise chose du tout. On ne peut pas dire que c'est mauvais et bien à la fois.



En prenant en compte que ce qui est bien / vrai pour une personne peut ne pas l'être pour l'autre, alors cessons un peu les généralités, et allons ranger notre condescendance à sa place: au fond d'une poubelle, et non en exposition à la vue de tous sur Youtube.

 
Chère LéaChou, tes paroles oppressives, ta condescendance et ton mépris ne méritent pas le respect. Ne fait pas l'affront de l'exiger de la part des autres.



Pour te documenter:

- Slut-shaming, définition
- Slut-shaming - Genre!
- Témoignage: "J'ai idéalisé notre première fois et j'ai été déçue"
- Hétérocentrisme
- Aromantisme
- Asexualité.s (blog)

- Tag "aromantisme" - Tumblr
Morceaux choisis:

Qu’est qu’une personne aromantique ?Il faut déjà savoir qu’il n’existe pas seulement l’orientation sexuelle, mais aussi l’orientation romantique. En effet, l’attirance sexuelle et l’attirance romantique sont deux choses différentes.
Être aromantique, c’est ne pas ressentir d’attirance romantique envers qui que ce soit, le sentiment amoureux et l’envie de faire des choses intimes non-sexuelles, en gros.
C’est une orientation, ce n’est pas un choix.
Nope, nope, NOPE. Ce n’est pas qu’ils “n’ont pas trouvé la bonne personne”, ni “une phase” ou quoique ce soit, c’est juste qu’ils ne le ressentent pas.
Nope, nope, NOPE. Ce ne sont pas des robots. La romance =/= l’amour. Cela diffère de ce qu’on peut ressentir pour ses amis ou sa famille ou idk. Et certains aromantiques ressentent cet amour platonique. Pas tous, d’autres sont très heureux seuls, et eux non plus ne sont pas des robots.
Certains aromantiques sont aussi asexuels, mais cela ne va pas de pair. On peut être aromantique et hétéro/homo/bi/poly/pan/sexuel (aka allosexuel).

Et le “spectre aromantique” ? Wtf ?
Il y a d’autres orientations regroupées sous le drapeau de l’aromantisme.
Les cupioromantiques ne ressentent pas d’attirance romantique mais aiment l’idée et désirent tout de même une relation romantique.
Les grey-aromantiques ressentent très rarement une attirance romantique, mais cela peut arriver, donc.
Les demi-romantiques peuvent ressentir cette attirance mais seulement après qu’un lien fort ait été crée.
Les akoiromantiques (ou lithromantiques) peuvent la ressentir, mais ne souhaitent pas vraiment que cela soit réciproque, ils peuvent même perdre l’attirance une fois dans une relation ou ne pas se sentir à l’aise.
Les quoiromantiques (ou WTFromantiques) ont du mal à faire la différence entre attirance romantique et attirance platonique, c’est la confusion.
Ils existent encore d’autres termes, et certaines personnes peuvent s’identifier à un terme sans y correspondre totalement. Tout dépend de comment on le ressent et c’est quelque chose de très variable.
 RoublardiseFtw


- Ask an Aromantic - Tumblr
- Aromantic Spectrum Awareness Week - Tumblr

- Ma première fois en gif - Golem13 (pour montrer avec humour que la première fois n'a la plupart du temps rien de parfait, et c'est pas grave).

dimanche 8 février 2015

Un bref billet coup de gueule - transphobie

Sur le Ask de Internet Puke, il s'est passé ça:


Ceci, mes ami.e.s, est de la transphobie.

J'espère que vous comprenez en quoi cette attaque envers une personne qui m'est très cher m'a mise en colère.
Mais plus que ça il révèle un gros problème de notre société qui implique des notions d'incompréhension, de rejet et de désinformation.

Il rappelle ce qu'a subit Leelah Alcorn, une jeune femme trans, poussée au suicide par la non acceptation de son identité.
Alors j'entends Alva me dire "ouais non mais je vais bien, t'emballe pas". Oui mais non, ce n'est pas acceptable.
Et ça me vénère.

Alors je vais pas m'étendre sur le sujet, je vais juste vous poster ici deux choses, en premier lieu une réponse à cet anon', qu'il ne lira sans doute pas, mais je tiens quand même à re-dire ici tout le bien que je pense de lui/elle. Je l'ai déjà fait mais la QR a été signalée, la seconde le sera certainement.
Deuxième chose, je vais vous poster des liens, qui expliqueront mieux que moi les choses à expliquer et qui pourront s'avérer utiles.


Le premier point: 

Anon. Tu es ce genre de personnes qui me débectent et me font songer à mettre en application mon programme d'annéantissement des cons, tel le personnage du roman de Carl Aderhold dans son roman Mort aux Cons.
Tu n'a déjà pas le courage d'assumer tes paroles en décochant la case "anon", et tu prétends "assumer ton sexe"? Cette blague.
Tu es pathétique, tellement pathétique que tu en es risible. Tu ne vaux même pas la médiocrité du plus médiocre des trolls.
Tu es ce que dans le jargon on appelle un trou du cul, une sous-merde, un déchet humain. Un transphobe puant de suffisance et de stupidité.
Car si tu te documentait, tu saurai ce que sont les études de genre, tu saurai ce qu'est la transsexualité et ce qu'implique le fait de ne pas être né dans le genre auquel on s'identifie. Tu saurais que des études prouvent que le sexe chromosomique n'est pas toujours concordant avec le sexe biologique. Tu saurais qu'InternetPuke assume son genre, en dépit de son sexe biologique, qu'il a à l'inverse de toi fait un cheminement personnel de questionnement, et fait preuve d'une compréhension des notions de genre que tu n’effleure même pas.
Ton ignorance est affligeante. Ton incommensurable bêtise est affligeante. Ton être est probablement aussi affligeant que tout le reste.
Mais le pire dans tout ça, c'est que tu n'es pas le (ou la) seul.e. Ton ignorance est l'ignorance de toute une foule de personnes stupides et pédantes.
Cette ignorance qui est la tienne tue chaque année des centaines de personnes. C'est inadmissible. Ton acte est inadmissible.
Ton intolérance est inadmissible.

Alors c'est très cordialement que je t'enjoins à aller t'enterrer dans ton coin et réfléchir aux conséquences de tes paroles. 
Tu dis assumer ton sexe, alors je te le dis petit cisgenre, petit privilégié que tu es, petit ignorant que tu es, petit con que tu es; que tu n'es pas assez important pour représenter une vérité absolue, que tu peux aller au diable puisque lui seul saurai apprécier ta compagnie.
Je te le dis: assume jusqu'au bout. Assume ta puanteur et ta transphobie. Assume tes paroles. Assume ton inutilité. Assume les conséquences mortelles qu'ont les paroles et les actes de déchets dans ton genre. Et informe toi, si tant est que tu sois encore capable d'assimiler un peu de culture.

Cordialement,
Va chier, raclure de pleutre, et ne t'avise plus de déverser ta connerie transphobe sur les gens que j'aime et les autres.

Et je te rappelle ça, connard/connasse:

Désormais la transphobie, la violence, la discrimination envers les trans est reconnue par la loi.

LOI n° 2012-954 du 6 août 2012 relative au harcèlement sexuel et la transphobie, et la discrimination fondée sur l'identité sexuelle et liée au sexe.

Désormais, les propos injurieux et diffamatoires à caractère transphobe sont punis par la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881.


Mise à jour : LOI n° 2014-56 du 27 janvier 2014
Injures, diffamations transphobes : dorénavant, les victimes de transphobie ont un an pour engager une action en justice pour les infractions commises à raison de l'identité sexuelle. En savoir plus : LOI n° 2014-56 du 27 janvier 2014   



Deuxième point - les liens: 

- Transsexualisme (définition wikipédia)
- Transexualité par ADHEOS
- Transsexualité et dysphorie de genre
- Orientation sexuelle et identité de genre - Amnesty International
- Différences - blog consacré à la transidentité et l'intersexuation
- Genre, rôle de genre et identité de genre


Liens très importants:

- SOS transphobie
- SOS homophobie.org
- Association Le Refuge

Si vous êtes victime de transphobie, vous pouvez saisir la justice, mais surtout, ne restez pas silencieux/euses, ces associations sont là pour vous écouter, et ne négligez pas le dialogue sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnes seront là pour vous écouter et vous soutenir. Vous n'êtes pas seul.e.s.

Vous pouvez même me contacter en cas de besoin, je suis disponible sur ce blog mais aussi sur facebook, sur Twitter et par mail : KeaganTagada@hotmail.fr .(cette adresse étant publique, vous pouvez la noter, mais n'en abusez pas).


Retenez en outre qu'en cas de propos discriminatoires et haineux, cet outil est à votre disposition:

Internet-Signalement.gouv

N'hésitez pas non plus à bloquer la ou les personnes responsables, le plus vite possible en amont d'un signalement en bonne et due forme sur le réseau social impliqué ET sur le site de signalement.gouv.


Quant aux personnes transphobes, homophomes, etc en -phobes:

APPRENEZ A RESPECTER LES AUTRES, VOUS N’ÊTES PAS DANS VOTRE DROIT.


Merci d'avoir pris le temps de lire ce billet, n'hésitez pas à me poster des liens utiles en commentaire, je les ajouterais à la suite de ceux que j'ai déjà listé. 


Top Séries Addict

J'ai été tagguée par Keir pour ce top series addict. Alors le principe du series addict, c'est qu'une fois par semaine on a un thème à faire, on peut trouver la liste ici. Alors je suis pas certaine de suivre le truc régulièrement mais j'y penserai de temps en temps.

Et donc cette semaine, le thème c'est les personnages qui vous ressemblent.
Je vais essayer d'expliquer vite fait le pourquoi des personnages choisis. Et choisir, voilà bien le défi. x)

Le premier personnage que je vais lister, ce sera - de façon non surprenante me connaissant et sachant que je l'ai dit dans cet article - Sherlock Holmes (de la série Sherlock de la BBC).



Je m'identifie à ce personnage, non pour son extrême intelligence (je suis pas débile mais faut pas pousser... :o) ) mais plus pour son inadaptation sociale et le fait qu'il se sente en retrait par rapport aux autres.
Comme Sherlock, je me suis toujours sentie extérieure, différente, et non intégrée au reste du monde.
Il a cette façon de voir le monde qui lui est très personnelle, unique, et est rejeté pour ça (au début, Donovan ne cesse de lui dire "freak", et quand Watson lui dit "it was amazing", il est surpris, s'attendant à un énième "piss off", on comprend par le fait qu'il n'a jamais été accepté dans sa différence, et c'est confirmé dans la saison 3).
En ce sens je suis comme lui. Le vilain petit canard qui décidément ne fait rien comme les autres et se la pète (alors qu'évidemment non), attirant de fait sur lui le mépris des autres.
Et au-delà de la série de la BBC c'est un trait de caractère inhérent à ce personnage, par exemple dans le film, avec le personnage joué par Robert Downey Jr, on a cette excentricité fondamentale du personnage, qui veut à la fois dénoter sa complexité et qui par ailleurs le marginalise par rapport aux autres dits "normaux". C'est aussi vrai dans les romans de Conan Doyle.
Sherlock n'est pas quelqu'un qu'on qualifie habituellement de "normal", il n'est pas considéré comme tel par ses proches, que ça soit d'un point de vue négatif ou positif.

Je suis quelqu'un d'aussi solitaire, excentrique, incompris et rejeté que l'est Sherlock Holmes. Du moins je l'ai été (incomprise et rejetée) dans mon enfance et mon adolescence, beaucoup moins depuis mes 20 ans, environ.



Pour les mêmes caractéristiques je peux aussi songer à Castiel, de Supernatural, qui lui aussi est "l'élément étrange", le gars qui souvent ne comprend pas ce qu'il se passe à un niveau disons commun.



Situations sociales, situations qui sont évidentes pour un être humain, beaucoup moins pour un ange-soldat qui a une mission à accomplir. Petit à petit il apprend à se fondre dans ce monde humain qui n'est pas le sien. Il est comique malgré lui - je m'identifie beaucoup pour ça, je suis très souvent la personne qui fait rire sans l'avoir fait volontairement. Souvent, je fais rire en pensant être sérieuse, alors je comprend pas pourquoi tout le monde se marre.

Ces deux personnages représentent donc mon moi awkward, inhabitué des situations sociales, marginalisé et involontairement drôle.



Ensuite il y a Le Docteur, dans Doctor Who.

 He's like fire and ice and rage. He's like the night, and the storm in the heart of the sun. He's ancient and forever. He burns at the center of time and he can see the turn of the universe. And... he's wonderful.
He has saved your lives so many times and you never even knew he was there. He never stops. He never stays. He never asks to be thanked.

Pourquoi: un peu comme pour les deux précédent, d'une certaine façon, mais ce qui caractérise principalement Le Docteur, c'est non seulement son excentricité mais surtout son empathie et son côté enfantin.
Le Docteur, c'est pas seulement le gars qui sauve la planète, c'est le gars qui aime l'humanité tellement qu'il est prêt à se sacrifier pour elle. 
Ce personnage est du genre complexe, il apparait comme "the oncomming storm", le plaisantin qui rit de tout et sait tirer de la joie de choses ordinaires.
Mais c'est aussi un personnage qui a vécu une guerre, qui est le dernier de son espèce, qui a perdu ses enfants, ses petits enfants, l'amour de sa vie, ses amis. Vieux de plusieurs siècles il a vu l'horreur, la solitude,  la mort, la séparation et la destruction.
Et malgré tout il continue d'apporter de l'espoir aux autres, il est celui qui pardonne (exemple avec The Master, dont il pleure la mort dans l'épisode Le Dernier Seigneur du Temps de la saison 3), et qui refoule en lui ses peines.



Alors ce serait prétentieux de ma part de dire que je m'identifie à lui pour son caractère "héroique" autant que de dire que j'ai souffert autant que lui; mais parce que je suis quelqu'un qui a énormément d'empathie, dans le même temps que comme pour Sherlock à mes yeux les gens sont des idiots (le Docteur est d'ailleurs aussi paradoxal sur ce plan, il est globalement plus intelligent que les humains qu'il rencontre, et si parfois il s'en gausse, il sait dans le même temps valoriser les autres et ne les en aime pas moins).
Et parce que je suis quelqu'un d'enfantin malgré la noirceur que renferme mon coeur, mes souvenirs - même si je n'ai pas la prétention de comparer mes peines aux siennes. Je sais ne pas laisser transparaitre mes peines. Je suis quelqu'un qui trouve que l'ordinaire est exceptionnel et magnifique. Je peux m'émerveiller de voir une goutte de pluie sur ma main, d'entendre le vent souffler dans les arbres, et à mes yeux rien n'est jamais "banal".



Ensuite vient Beth, de The Walking Dead.


"I still sing."

Ces petits mots, "je continue de chanter", représentent une grande partie de la personnalité de Beth. Beth à la base est une jeune fille assez naïve en ce sens qu'elle croit encore à la bonté et à la beauté du monde. 
Quand on la découvre pour la première fois, c'est dans un contexte particulier. Avec les autres membres de sa famille, elle est convaincue que les zombies peuvent encore receler en eux une part de leur humanité, qu'ils peuvent être guéris. 
Au fur et à mesure, elle connait la douleur, la perte d'êtres chers, mais comme elle le dit, elle continue de chanter. Beth est quelqu'un qui continue d'espérer, qui apprend à se montrer forte et à endurer dans l'espérance que quelque chose de bien peut encore exister dans un monde tel que celui de The Walking Dead. 
Elle n'est plus aussi naïve qu'avant, mais à aucun moment elle ne cesse de penser qu'il existe encore de belles choses.

Encore une fois, je n'ai pas la prétention de me comparer à elle pour les peines qu'elle a vécu. Mais comme elle malgré les peines, j'ai tenu bon, je continue de tenir bon, même si souvent je le fais mal. Je n'ai pas perdu l'espoir que quelque chose de meilleur peut encore arriver, je n'ai pas encore laissé mes démons m'annihiler complètement. 
On considère souvent à tort qu'un désordre psychologique est une faiblesse, mais la vérité, c'est qu'il faut beaucoup de force pour le subir sans le laisser tout submerger.
Beth est une assez bonne allégorie de ce que représente le fait de se débattre avec ses démons intérieurs et une psyché malade. 

Et comme elle, "I still sing".



Ensuite vient  Dr Sheldon Cooper, de The Big Bang Theory.



Très très simplement parce que ma nièce me compare à lui dans ma façon de parler - souvent très "classieuse", par exemple je ne dis pas "passe moi le sel" mais "voudrais-tu bien m'accorder l'insigne honneur de me donner le sel" ou plus "simplement" "aurais-tu l'obligeance de me passer le sel", et je n'exagère pas du tout, je parle vraiment comme ça, à vrai dire je parle comme j'écris (et j'écris comme je parle, du coup) -; dans mes manies (exemple: Sheldon à "sa place" moi j'ai "ma tasse" - quoi que j'ai aussi mon spot. :o) Alva me reproche toujours de pas m'assoir à la même place à chaque repas chez elle - en fait si, je me met toujours en bout de table pour mon café et sur la chaise tout à droite du côté qui est face à la télé pour les repas, sauf quand les-dites places sont prises, mais du coup "han t'es jamais à la même place!" - mais en fait chez moi je suis toujours à la même place), et dans mes attitudes.

Alors c'est pour le côté un peu pompeux et pédant, autant que pour son caractère obsessionnel en ce qui concerne les petites manies, que je m'identifie à lui - ou plutôt qu'on m'identifie à lui parce que pour le coup je n'ai pas moi-même fait le rapprochement entre lui et moi, mais ma nièce, et il se trouve qu'elle n'a pas tort.


Alors vu que pendant que j'écrivais Alva à posté son article, j'y ai vu JD, de Scrubs, je m'y identifie aussi beaucoup ainsi qu'à Turk; et du coup je l'évoque juste vite fait, mes raisons sont pratiquement celles d'Alva, à savoir que c'est un gars naif, enfantin, qui se pose plein de questions et qui vit un peu dans son monde, et qui vit une bromance avec son meilleur pote. C'est pas étonnant qu'Alva et moi on cite le même personnage, parce qu'on est comme JD et Turk, notre dynamique de "couple" fonctionne un peu comme ça.
  A lire ici.

Donc du coup, je vous met les deux en vidéo, parce que JD sans Turk, Turk sans JD, c'est un peu comme un jeu de dame sans les pions, ou une bière sans les chips.

Guy Love


Ensuite: Phoebe Halliwell de Charmed.



Parce qu'au début de la série, c'est un peu le canard boiteux qui n'a pas encore trouvé sa place, qui vit au jour le jour et découvre sa vocation vraiment tard par rapport a ses sœurs qui elles, sont casées dans leur vie professionnelle. 
Phoebe, c'est celle qui galère, qui ne sait pas ce qu'elle veut faire de sa vie, qui hésite, se casse la gueule, mais qui globalement ne fait jamais ce qu'on attend d'elle.
On lui impose d'avoir une ligne de conduite, d'avoir des projets, mais elle est loin de tout ça.
Et je suis pareil, j'ai 26 ans, je ne sais pas encore vraiment ce que je veux faire de ma vie, ce que je veux faire professionnellement, etc etc.

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Voilà, je vais arrêter là, j'en aurai plein d'autres à citer, mais dur de choisir dans toute la foultitude de personnages existants ceux qui me ressemblent vraiment.

Je finirai peut-être juste par vous mettre à contribution: selon-vous, a quel personnage je vous fait penser?


Pour ce qui est des tag, je taggue qui voudra participer.


mardi 3 février 2015

[TAG] Cocooning

Je pique ce tag du blog d'Alva parce que comme iel le dit si bien: " j'aime les tag. Et comme je suis pas mega inspiré pour créer des articles, faire des tag me permet de faire vivre un peu le blog."

Je suis dans ce même problème de manque d'inspiration, d'où les très longues attentes qu'il peut y avoir entre deux articles. Mais après tout, I run the thing, alors je fais un peu c'que je veux. :o)
Bref.

Les questions: comme l'a fait remarquer Alva y'a des questions pas super intéressantes, mais je vais quand même y répondre.

1. Qu'aimes-tu lire / regarder dans un moment de cocooning?

Un peu tout et n'importe quoi, si possible un bon film, j'aime assez par exemple regarder des vieux films qui ont fait leur preuves sur moi, du genre les vieux Star Wars, The Mask, Le Cinquième Elément, Coeur de Dragon, Jumanji, Maman j'ai raté l'avion;  pour ceux que j'ai revu assez récemment.



  Mais aussi je (re)mate mes séries préférées, et côté lecture, je lis n'importe quel livre en cours, mais vu que je lis surtout le soir, en journée je préfère me poser avec un comics.

2 . Qu'aimes-tu porter?

Ca dépend de si je suis d'humeur à m'habiller ou non, mais globalement je préfère cocooner dans une tenue dite "de maison" (t-shirt simple + gros pull et legging en saison froide, débardeur et short spécial maison - un short que j'ai taillé dans un pantalon en toile orange - en saison chaude). Ou en pyjama, j'aime bien aussi.
En hiver, j'aime me caler sous un plaid bien chaud.





Et on oublie pas les chaussettes et les chaussons.
Et quand je me sens d'aller jusqu'au bout du cocooning de l'extrême, je sors Anatole, mon lapin-bouillotte, que je cale contre moi, je m'en sert parfois comme appuie tête, parfois comme bouillotte.


 3 . Comment te maquille-tu?

Bon déjà on se maquille pas pour cocooner, hérétique! :o) Le maquillage je trouve pas ça super agréable à porter.
Mais de façon générale, quand je me maquille, ce qui arrive parfois (que ce soit pour sortir ou pas, jmef), je fais selon ce que je porte comme couleur de fringues. Le plus souvent quand j'ai trop la flemme / pas envie d'en aller jusque-là, je met juste du mascara, et basta.

4 . Quel vernis portes-tu?

Idem. Mais le plus souvent du rouge ou du noir.Que je laisse ensuite s'écailler jusqu'au bout. :o)

5 . Qu'est-ce que tu mange et bois?

Dépendant du moment de la journée et de mon humeur.

Pour le sucré: des biscuits avec du thé ou un chocolat chaud (j'aime pas le chocolat mais c'est hautement satisfaisant d'absorber un liquide chaud et sucré quand on a décidé de rien branler). Étonnamment (pour ceux qui me connaissent) pas de café parce que ça c'est ma boisson post-réveil, pas de cocooning. Ou au pire un capuccino quand je peux en avoir.



Pour le salé: des biscuits apéro, des chips, ou un bouillon de légumes avec des trucs dedans (vermicelles, dés de tofu, champignons, oignons, etc, avec parfois un nuage de lait de soja). J'adore le bouillon de légumes et ça à plus ou moins le même intérêt que les boissons chaudes.
Parfois je me fait un méga sandwitch aussi.





6 . Quelle est ta bougie favorite?

Je n'en ai pas. Je n'en utilise d'ailleurs pas sauf en cas de panne d'électricité.


Et en cas d'invocation de Sherlock. :o)
(Pour la petite histoire, ça c'est la maison du beau-père d'Alva qu'on devait garder pendant que JL et la maman d'Alva étaient en vacances, et comme de bien évidemment on s'est tapé une coupure de courant générale. J'avais pris mon coffret Sherlock pour au cas où on voudrais le regarder et mes dessins préparatoires pour un fanart que je veux faire. C'est donc tout naturellement qu'on a décidé de s'occuper cinq minutes en érigeant un autel à la glware de Sherlock. :o) Voilà. )

7 . Quelles activités extérieures aime-tu faire?

Réponse en deux parties:

A la campagne: me balader dans la nature, faire des photos, fureter un peu partout, cueillir des fleurs, etc.

 (photo prise le 5 mars 2014)

A la ville: un peu superficiel, mais faire du shopping, aller à la librairie, aller au ciné, faire les broquantes, balader, faire des photos, etc.

 (photo prise le 16 avril 2014)



8 . En profiterais-tu pour aller seul.e au cinéma?

Oui, c'est quelque chose qu'il m'arrive de faire. J'aime bien aller au cinéma, seule ou accompagnée ça m'est égal.
Mon dernier ciné (seule) était pour Le Hobbit - La Bataille des Cinq Armées.


Ca me donne en plus l'occasion si j'ai le temps de balader un peu en ville, et à Montpel, d'aller faire un tour chez Gibert. Je reviens donc avec des images plein la tête et des livres plein les poches. :D

Mais autant dans le ciné de ma ville, vu que je suis demandeuse d'emploi RSAiste j'ai une grosse réduction (4€ la place environ), autant pour le cinéma de Montpellier où je vais le plus souvent (parce qu'ils projettent les films en VOst), y'en a pas, donc 10€ environ la place, ça fait un peu cher. Du coup je choisi mes films avec soin et je m'accorde une séance tous les deux mois, dépendant de ce qui est à l'affiche.

Le prochain ciné que je compte me faire sera The Imitation Game. Il y a une séance en VO au Gaumont Comédie de Montpellier lundi 9 à 11h, je compte bien m'y rendre. ^^ (y'a des séances avant, mais je reçois mes sous le 8, donc...^^ )



Et sinon je dois dire quand même que je me sens toujours un peu awkward de faire des trucs toute seule comme aller au ciné mais que paradoxalement je préfère parce que les autres ont tendance à vouloir discuter et ça me gonfle. :o) Je déteste qu'on me parle tout de suite après la sortie de ciné, j'aime bien prendre le temps de retrospectionner dans ma tête, de me poser. La sortie de ciné c'est toujours pour moi un moment serein où je suis encore dans les impressions que m'ont donné le film et où je "redécouvre" en quelque sorte la réalité.
En fait c'est exactement comme se réveiller après avoir fait un rêve intéressant, on veut le garder encore un peu dans sa tête, et en même temps rêve et réalité se confondent.
Dans ce moment là, je suis comme au réveil, je n'aime pas qu'on brise cette magie en me parlant (surtout en me demandant ce que j'ai pensé du-dit film).
Et donc aller au cinéma seul.e (ou avec quelqu'un qui aime autant que soi le silence post-cinéma) c'est éviter cet inconvénient de la discussion post-visionnage.

9 . Quels sont tes sites de vente en ligne favoris ?

J'en connais pas assez pour avoir des favoris mais j'utilise Etsy et Price Minister presque exclusivement. Des fois d'autres (la boutique de la BBC, CDiscount, etc) mais pas souvent.


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Voilà, ce tag est à présent terminé, merci de m'avoir lue jusque là. ^^



lundi 26 janvier 2015

Le Cyber Militantisme

Aujourd'hui j'ai un peu envie de vous parler de ce sujet, parce qu'hier il y a eu un "échange" intéressant sur le sujet sur Ask.fm.

Cela part de cette réponse de Pouhiou, que vous connaissez peut-être pour les vidéos qu'il publie sur les thèmes du féminisme, des thématiques LGBT, de société, etc. Je vous conseille ses vidéos au passage parce que même si de temps en temps il peut n'être pas totalement au point dans son discours (ça arrive à tout le monde), ses vidéos ont l'avantage de soulever des questions et d'offrir une occasion de se renseigner et éventuellement de se remettre en question.

→  http://ask.fm/Pouhiou/answer/124505843818

Dans cette réponse, il y a deux choses qui ont secoué un peu la sphère féministe de Ask, c'est d'une part ce qu'on appelle le mansplainning - le fait en tant qu'homme de dire ce qu'il convient de faire ou non en tant que femme, et en tant que féministe. A ce sujet il s'est défendu en expliquant qu'il n'en était pas question, mais je vous laisse lire ça vous même: http://ask.fm/Pouhiou/answer/124509520746 .

Mais ce qui personnellement m'a le plus "titillé" c'est son discours sur le militantisme. La meilleure réponse que j'ai lu à ce sujet était celle de QltureConfiture@Preparesseuse : http://ask.fm/Preparesseuse/answer/123038565146#_=_

Le militantisme physique VS le cyber militantisme ?



Ce que cet échange révèle, c'est ce qu'une bonne partie des militants pensent: militer = manifester, donner (financièrement), entrer physiquement dans le militantisme.
J'ai eu envie d'écrire cet article principalement parce que ce n'est vraiment pas la première fois que je lis que ceux qui "ne descendent pas dans la rue" sont inutiles, pas "de vrais militants".

C'est nier totalement l'importance du cybermilitantisme, qui se situe à plusieurs degrés; tout autant que cela coupe la poire en deux: militantisme physique et cybermilitantisme, alors que bien évidemment les deux sont complémentaires et se supportent l'un l'autre.



Cyber militer, c'est utiliser un médium incontournable de la société actuelle pour soulever des problèmes, les montrer, élever sa voix.
Elle permet une visibilité jusque là inégalée, sans l'utilisation d'internet, des réseaux sociaux, de la blogosphère, nombreux sont les problèmes dont on n'aurait jamais entendu parler.
QltureConfiture en donne de très bons exemples: Leelah Alcorn et le problème très sérieux de la transphobie, le sexisme ordinaire, et les questions de genre et de sexualité.
Comme elle le dit, internet et le cyber militantisme ont permit, a elle comme a moi, et a beaucoup de gens, de trouver des réponses à leur questions. Sans internet, que saurai-je de la pansexualité, alors que c'est précisément ce qui me définit?

Deuxième point concernant la visibilité, le rapport entre les militant.es et les personnes disons "responsables" est quasiment direct. Dans la "vraie vie" (nb: je déteste les termes qui considèrent qu'internet n'est pas "vrai"), pour communiquer vos doléances à une personne susceptible d'être influente concernant la cause qu'on défend, il faut passer par des étapes qui ont de fortes chances d'échouer. Il est très rare qu'on parvienne à avoir un responsable en face de soi qui nous écoute.
Internet à ceci de particulier qu'il annihile quasiment ce problème, les personnes responsables sont présentes sur ce média et pour leur parler il suffit simplement de leur envoyer un message via les réseaux sociaux. Vos paroles ne passent pas par des intermédiaires contraignants: un tweet, un message facebook, et si cela ne garantis pas qu'on soit écouté, le message est visible, dit, il a atteint son but.

Concernant la visibilité, toujours, le troisième point important est donc la communication. Communiquer est en soi un acte de militantisme, c'est également ce que l'on fait lorsqu'on milite physiquement.
Prenons l'exemple d'un blog: sur un blog on a la possibilité formidable de s'exprimer, et d'expliquer les choses. Et la chose magnifique en cela c'est qu'un blog, si on prend la peine de le rendre visible, est lu. Il est lu par un cercle de vos proches, de personnes que l'ont connait via internet, peu importe, et par effet de diffusion il peut atteindre un nombre incroyable de lecteurs.
Si on s'y prend bien le message est là, directement accessible, par tous.

Militer physiquement donne une visibilité également, manifester dans la rue présente une masse visible, mais à mon sens, le message n'est pas toujours ni clair ni compris, la grande qualité de la communication via l'écrit reste qu'on prend le temps de formuler, d'exprimer un problème.
C'est par ailleurs vrai même sans parler d'internet, lire un document sera toujours plus profitable que d'écouter quelqu'un parler, parce qu'écrire demande du temps, il donne l'occasion de se relire, de compléter une pensée, de la corriger. Les paroles orales sont rarement maitrisées au même niveau qu'un écrit (pour cela il faut être un bon orateur, mais le fait est que tout.e militant.e ne l'est pas).
J'ai personnellement constaté qu'un message écrit est bien plus efficace qu'un message oral.

D'autre part, pour parler de cette "masse visible" irl, elle ne l'est bien souvent que pour un temps. On manifeste un jour, on est peut-être écouté ce jour là, mais le message s'inscrit-il durablement? Cette "masse visible" a une importance non négligeable en ce sens qu'elle est diffusée sur les médias "traditionnels" et peut semer la graine du questionnement dans la tête de celleux qui regardent.
Mais cette visibilité a besoin d'être cultivée, pérennisée. Les écrits sont là pour ça, le fait que chaque jour quelqu'un s'exprime à ce sujet sur les réseaux sociaux et les blogs pérennisent l'action de cette "masse visible".

C'est en partie pour cela que les deux sont indubitablement complémentaires.
 Dire que telle façon de militer est "plus importante" que l'autre est un non-sens. Donc, de telle façon qu'on ne peut pas dénigrer le travail de celleux qui sont sur le terrain, on ne peut pas dénigrer le travail de celleux qui militent par leurs mots, en utilisant un outil qui est devenu omniprésent.

Vous n'avez pas le droit de dire à un.e bloggeur/euse / un.e twitteur/euse / un.e facebookien.ne / un.e youtubeur/euse  qu'iel n'est pas un.e "vrai.e" militant.e, parce que chaque jour ou presque iels prennent le temps de se questionner et de transmettre un message aux autres qui sans aucun doute possible sera lu et par une partie de ce lectorat compris, assimilé.
L'effet est aussi réel que le fait de lever le poing dans la rue et de distribuer des tracts.

Dénigrer cela c'est dénigrer le travail de centaines de militant.es - féministes, intersectionnel.les, ou autres - qui ont un impact tangible et réel.

Validisme 



Le second gros problème dans ce discours "le cybermilitantisme est moins important", c'est comme l'a soulevé QltureConfiture dans sa réponse une notion de validisme.

Tout d'abord, qu'est-ce que le validisme: le validisme est un discours qui exclue la présence réelle de personnes dites "invalides", donc handicapées (physiques ou mental), neuroatypiques, ou souffrant de problèmes de santés plus ou moins invalidants tant sur le plan physique que moral. Ou plus "simplement" les personnes ayant une personnalité considérée à tort comme atypique (introversion, hypersensibilité).


Tout le monde n'a pas la possibilité physique de s'engager dans un combat militant physique, quand bien même on le voudrait réellement. C'est un fait, une vérité qu'il faut cesser de passer sous silence.

C'est mon cas. Parce que je suis sociophobe, atteinte de TAG et dépressive et que par ailleurs je suis hypersensible et introvertie. Lorsque l'on me dit que mon combat n'en est pas un tant que je ne descend pas dans la rue manifester, tendre des tracts, etc, on nie et invisibilise mon invalidité. En soit c'est une oppression.

Comme moi beaucoup ont choisi le cybermilitantisme par désir criant d'apporter leur voix, leur soutien, de changer les choses malgré leur impossibilité physique et morale de s'investir physiquement dans le militantisme.
Nous ne sommes pas "à l'abri du miroir noir de [nos] smartphones". Nous nous investissons tout autant, avec les moyens que nous avons à disposition.
Le jour opportun si on arrive à "guérir" de son invalidité, alors nous feront un pas vers le militantisme physique, parce que dans tout ça il n'est pas question de paresse ou de non-volonté.

Parce que le point important est que militer, changer les choses, est le but vers lequel on tend. 


Conclusion

Le cybermilitantisme est un moyen de militer tout aussi important que le militantisme physique, et il est un moyen pour les personnes qui comme moi n'ont pas la possibilité matérielle, physique et morale de militer de faire quelque chose, de faire entendre leur voix.

Je vous quote QltureConfiture:

"Libérer sa parole sur internet, c'est déjà beaucoup. Parce que le principe de base d'Internet c'est que toute voix a de la valeur." 

Liens

- Cybermilitantisme, définition sur Wikipédia
- Militantisme, définition sur Wikipédia
 - Techniques de cybermilitantisme - Cap Sur L'Indépendance
- Introduction au cybermilitantisme - Cap Sur L'Indépendance
- Cyber-militantisme - Mrs Roots
- Comment le cybermilitantisme a changé les règles du jeu - Trop Libre
- Militer sur Internet, c'est militer quand même - Internet Puke (j'ai commenté cet article en passant, suivez le Hugh Dancy au noeud rose :o) )
- Vie Sociale et Internet - A la Rash
- Internet, une nouvelle plateforme de militantisme - La Vie Eco
- Le Militantisme sur les Réseaux Sociaux - Le Rôle Politique des Réseaux Sociaux internet

- Validisme / Capacitisme - définition Wikipédia
- La Culture du Validisme - 1Libertaire
- Validisme  [tag]- Choses Aléatoires
- Validisme  [tag] - Au Creux de Mon Âme




dimanche 25 janvier 2015

Defi Lecture 2015

Le Défi Lecture 2015, c'est tout bêtement une image que j'ai trouvé sur le net:


Je l'ai traduite, postée sur mon forum, et depuis quelques catégories se sont ajoutées. Le principe est de compléter cette liste dans l'année (rien de bien contraignant en somme).

J'ai (presque) fini ma liste définitive, il ne me reste plus qu'une entrée. J'ai choisi de ne pas me limiter à un livre par catégorie et j'ai pu placer un même livre dans plusieurs catégories.
Autant que possible, pour éviter de l'allonger encore plus, j'ai principalement pioché dans ma pile-à-lire.

Ce petit défi va d'ailleurs me permettre d'organiser ma PAL. ^^

Sans plus attendre, ma liste. Elle pourra éventuellement changer avec le temps, je l'éditerais de temps en temps si besoin est.
Comme je disais, je bloque sur une catégorie: "un livre dont l'auteur à moins de 30 ans", donc vraiment si vous en connaissez au moins un, faites péter! :p

Je surligne ce que j'ai déjà lu (dans le cadre de ce défi, y'en a une tétrachiée qu'en fait j'avais déjà lu y'a un bail).
Quant à ce que je suis en train de lire, je met toujours à jour ma liste Booknode, donc vous pouvez le voir dans l'encadré à côté de cet article, à gauche. :) [Au moment où j'écris je suis en train de lire H2G2, Le Guide du Voyageur Galactique (tome 1), par Douglas Adams].

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  • Ma Liste
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- Un livre de 500 pagesJurassic Parc, Michael Crichton (434p) / Dreamcatcher, Stephen King (883 p) / Da Vinci Code, Dan Brown (740p)
- Une romance de la littérature classique – Daphnis et Chloé, Longus
- Un livre adapté en film – Le Hobbit, Tolkien / La Stratégie Ender, Orson Scott Card / 2001 l'odyssée de l'espace, Arthur C. Clarke / Le Parfum, P. Suskind / American Psycho, Bret Easton Ellis / Cosmopolis, Don DeLillo
- Un livre publié cette annéeVernon Subutex, Virginie Despentes / Par la Fenêtre, Julian Barnes
- Un livre avec un chiffre dans le titre – H2G2 – Douglas Adams – tome 1, tome 2, tome 3 / Le Signe des 4, Conan Doyle / Marune : Alastor 933, Jack Vance / Trullion : Alastor 2262, Jack Vance
- Un livre écrit par un auteur de moins de 30 ans -
- Un livre avec des personnages non-humains : The Hobbit, Tolkien / Le Seigneur des Anneaux, Tolkien / H2G2 – Douglas Adams – tome 1, tome 2, tome 3
- Un livre drôle – La Huitième Fille, Terry Pratchett / H2G2, Douglas Adams
- Un livre écrit par une femmeFelicity Atcock, Jomain / La Saison des Mutants, Karen Haber / Signe Suspect, Patricia Cornwell / Mad Max, Joan D.Vinge / Le Cheval Evanoui, Françoise Sagan
- Un livre de genre "mystère" ou thriller – Carnages, Chatam / Le Livre Sans Nom / American Psycho / Les Travaux d'Hercules, Agatha Christie / Une Si Longue Nuit, Marry Higgins Clarck / Sans Raison, Patricia Cornwell
- Un livre dont le titre est composé d'un seul mot – Colline, Jean Giono / Vertiges, Robin Cook / Carnages, Chattam / Ca, King / Faeries, Tolkien
- Un recueil de nouvelles Nouvelles Fantastiques, Poe, Maupassant, Gautier, Gogol /
- Un livre qui se déroule dans un autre pays que le votre Into the wild, Jon Krakauer /
- Un livre qui n'est pas une fiction – Fridha Kahlo, Gérard de Cortanze
- Le premier livre écrit par un auteur populaire – Carrie, Stephen King
- Un livre d'un auteur que vous aimez mais que vous n'avez pas encore lu Ça, Stephen King / Shining, Stephen King / L'homme invisible, H.G. Wells
- Un livre qu'un ami vous a recommandé – Felicity Atcock, Sophie Jomain / La liste de mes envies, Grégoire Delacourt
- Un livre primé - La Délicatesse, David Foenkinos (Prix du 7ème art 2010) / La Liste de Mes Envies, Grégoire Delacourt (Prix Livresse du Livre 2013)
- Un livre basé sur une histoire vraie [nb: qui peut être une fiction] – La couleur pourpre, Alice Walker
- Le premier livre qui figure dans votre pile-à-lire : 2001, L'Odyssée de l'Espace, Arthur C. Clarke
- Un livre qu'on peut finir en 1 jour [je trouve pas ça très précis sachant que j'en connais qui sont capables de lire 500 p. en 1 jour, donc je suppose qu'ils voulaient dire "un livre court", genre une centaine de pages maxi] – Carnages, Maxime Chattam / Le Signe des 4, Conan Doyle
- Un livre dont le titre contient un ou des antonyme(s)Vivons heureux en attendant la mort (vivre / mort) (je n'ai pas trouvé mieux dans tout ce que je possède.. :/ )
- Un livre qui se déroule dans un pays que vous avez toujours rêvé de visiter Pig Island, Mo Hayder (Écosse)
- Un livre publié l'année de votre naissance : Le Silence des Agneaux, T. Harris / Prélude à Fondation, Asimov / Desolation Road, Ian MacDonald) / La Reine des Damnées, Anne Rice
- Un livre ayant reçu des critiques négatives : Parce que je t'aime, Musso
- Une trilogie – Le Seigneur des Anneaux, Tolkien
- Un livre de votre enfance – Mathilda, Roald Dahl / Charlie et la Chocolaterie, Roald Dahl / La Reine des Neiges, H.C. Andersen
- Un livre avec un triangle amoureux – Love etc, Julian Barnes / Promise, Ally Condie
- Un livre qui se déroule dans le futur – Le Cinquième Élément, Terry Bisson / Blade Runner, P.K. Dick
- Un livre qui se déroule au lycéeUne Scandaleuse Affaire – Anita Shreve
- Un livre dont le titre contient le nom d'une couleurLa Ligne Verte, Stephen King / Etude en Rouge, Doyle / Men in Black, Steve Perry / La Couleur Pourpre, Alice Walker / Le Dahlia Noir, James Ellroy
- Un livre qui vous a fait pleurer [ou du moins ému] – A La Croisée des Mondes, Pullman/ Mathilda, Roald Dahl /
- Un livre avec de la magie Harry Potter, JK Rowling / Les Chevaliers d’Émeraude, Anne Robillard / Les Contes de Beedle le Barde, Tolkien  / Narnia, Clive Staple-Lewis
- Un roman graphique (BD / Comics / Manga) The Walking Dead tome 1  /Cinégeek, Pluttark
- Un livre d'un auteur que vous n'avez jamais lu avant L'Anneau de Ritornel, Charles Harness / Neuromancien, William Gibson
- Un livre que vous possédez mais que vous n'avez jamais lu – La nuit des enfants rois, Bernard Lenteric
- Un livre qui se déroule dans votre ville [j'en ai un. ] - Du Sable dans l'Engrenage, Lillian Bathelot / Charmes, Paul Valery
- Un livre originellement écrit dans une autre langue que la votre – [90% de ma PAL :o) ] - Ouais donc de fait cette catégorie n'est pas vide, ça représentera à peu près tout les livres que j'ai et que j'ai pas encore noté, mais autant dire que j'ai la flemme d'en faire la liste! XD
- Un livre qui se déroule à Noël Pas de Noël cette Année – John Grisham 
- Une autobiographieLa Vérité, Mouna Ayoub 
- Un recueil de poèmes Misérable Miracle, Henri Michaux / Les Filles du Feu, Gérard de Nerval / Poèmes Saturniens, Verlaine/ Illuminations, Rimbaud
- Un livre commencé et jamais fini Le Seigneur des Anneaux, Tolkien / Cosmopolis, Don DeLillo
- Un livre tourné en série TV – Sherlock Holmes, Conan Doyle: Etude en Rouge, Le Signe des 4 / Les Aventures de SH, Souvenirs de SH, Résurrection de SH, La Vallée de la Peur, Archives sur SH, Son Dernier Coup d'Archet  / Hannibal – T, Harris: Dragon Rouge, Le Silence des Agneaux, Hannibal, Hannibal Lecter, Les Origines du Mal.
- Un livre interdit Lolita, Nabokov
- Un livre d'un auteur qui a les mêmes initiales que moiL'Incident, Christian Gailly / La Jeune Fille et la Lune, Claude Gauvreau
- Un livre à lire en VO – Doctor Who, The Clockwise Man, Justin Richards / Love's Labour's Lost, Shakespeare / Rhetoric in Shakespeare's Time, Sister Miriam Joseph
- Le 1er livre d'une série Étude en rouge, Doyle / Cycle de Dune tome 1 , Franck Herbert / La Saison des Mutants, Karen Habert
- Une pièce de théâtre – On ne Badine pas Avec l'Amour, Marivaux
- Relire un livre que je veux relire depuis longtempsA la Croisée des Mondes, Pullman / Hypérion, Dan Simmons 
- Un livre de philo/socio/essai: Du Contrat Social, Rousseau / Le Stoïcisme / Sociologie et Géographie / La Sociologie des Organisations / Petit Traité de l'Abandon / Sans Offenser le Genre Humain, F. Aubenoy 
- Livre de science : Dernières Nouvelles du Cosmos, Hubert Reeves / Y a-t-il un Grand Architecte dans l'Univers, Stephen Hawking / Sur les Épaules de Darwin, Jean-Claude Ameisen


Voilà, et donc pour résumer, ceux que j'ai lu: 

- The Walking Dead (tome 1)
- Etude en Rouge, Conan Doyle
- Souvenirs sur Sherlock Holmes, Conan Doyle
- Cinégeek, Pluttark
Et suis en train de lire H2G2, tome 1.

Je sais pas trop encore à quelle fréquence je vous ferais le compte-rendu, ni si je vais faire un article pour chaque bouquin, enfin on verra. ^^

dimanche 18 janvier 2015

Critique de roman - Etude en Rouge, Arthur Conan Doyle




Sherlock Holmes, un personnage que j'ai d'abord découvert avec les films (ceux avec Robert Downey Jr) et adoré passionnément dans la série Sherlock de la BBC, avec le personnage interprété magnifiquement par Benedict Cumberbatch.

Alors il faut savoir que moi et les romans policiers, ça fait pas vraiment bon ménage, c'est un genre avec lequel j'ai du mal.
J'ai d'abord lu Souvenirs de Sherlock Holmes, trouvé dans une brocante, je l'ai dévoré.

C'est tout naturellement après avoir été éblouie par le personnage à l'écran que je m'y suis mise, et que j'ai commencé à m'acheter tous les romans sur ce personnage par Conan Doyle.

Pour en venir à nos moutons: Étude en Rouge. Je l'ai lui aussi dévoré, trop vite peut-être, mais qu'importe, je l'ai adoré.
Le style d'écriture est très fluide, les personnages sont juste magnifiques.

Sherlock est sans nul doute un personnage passionnant, impressionnant, et a sa façon très touchant. Dans ce qu'il a d'atypique, je dirai. On est d'accord que globalement pour ce qu'on en sait c'est pas un personnage qui se laisse aller aux sentiments, mais il a sa façon propre d'être attachant.
Dans ce roman ça se sent surtout dans sa passion, dans l'extrême gaité qu'il met dans ce qu'il entreprend. Quand au début il réussi son expérience, la façon dont il l'explique, complètement émerveillé, transporte.
Il est d'une part enfantin et d'autre part incroyablement intelligent et méthodique.

Ici, d'autre part, l'histoire est à la fois surprenante et captivante. Cette enquête qui d'abord semble insoluble se révèle au fur et à mesure des déductions de Sherlock et grâce au passage qui contextualise ce crime.
On en vient par là à s'émouvoir du sort de l'assassin, tant ses motivations sont, quelque part, honnêtes.
Par ce petit effet de style, Conan Doyle nous pose un dilemme: tous les crimes sont-ils immoraux? N'est-il pas possible de pardonner un meurtre, dans une certaine limite?

En un seul premier roman, Doyle pose des bases de réflexions intéressantes, et nous présente des personnages dont on sait qu'on s'y attachera pour très longtemps.
On comprend alors très aisément pourquoi Sherlock Holmes est le personnage de fiction qui a le plus suscité d'engouement par la suite, dès la sortie de ce roman jusqu'à aujourd'hui. On comprend pourquoi il a inspiré autant de personnages. Et on comprend pourquoi les noms de Sherlock Holmes et John Watson ne sont jamais inconnu, à les entendre, même sans les connaitre, on sait qui ils sont.

Tout ceci est bien dommage pour Arthur Conan Doyle qui détestait ses romans et n'aurait voulu pour rien au monde qu'on se souvienne de lui pour les aventures de Sherlock Holmes.
Dommage pour lui, tant mieux pour nous. 


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NOTA BENE -

Je participe au Défi Lecture  2015 que voici:


Je n'ai pas encore fini ma liste de livres pour chaque catégories (sachant que des catégories ont été ajoutées via un topic que j'ai posté sur le Forum Eclectique pour ça), mais Etude en Rouge fait définitivement partie de la liste, je ne sais juste pas encore tout à fait à quelle catégorie il va se placer définitivement, puisqu'il correspond à plusieurs catégories de la liste.
Je pense que pour ce défi je vais m'autoriser à placer un même titre dans plusieurs catégories ainsi qu'à donner plusieurs livres par catégories. (Sachant que 90% des titres que j'y mettrais sont les livres de ma pile à lire, ils seront lus de toutes façons, cette liste va me permettre d'organiser mes lectures, en fait).

Je publierais ma liste définitive sur ce blog quand je l'aurai finie.

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